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Author Archives: Entrepreneur-France

Ressources humaines : vers un contrat social remodelé pour 2030, Conduite du changement

Ressources humaines : vers un contrat social remodelé pour 2030, Conduite du changement

Certaines entreprises, soucieuses de leur pérennité, s’interrogeaient déjà sur leur 
raison d’être
au-delà de leur simple activité économique, la 
crise du Covid-19
 accélère et sophistique leur réflexion. Les comportements que les organisations auront eus durant cette crise sanitaire envers leurs clients, leurs prestataires, leurs salariés laisseront des traces. « D’ici 2030, les entreprises auront matérialisé leurs réponses aux exigences de contrat social formulées actuellement », estime avec optimisme Gilles Verrier, fondateur et directeur général d’Identité RH.

Veiller à des statuts éthiques

Demain, ce n’est pas tant le statut du salarié qui aura un impact que la protection sociale qui lui sera offerte. Les organisations auront su mettre en exergue leurs valeurs et se focaliseront particulièrement sur ce que vivent les collaborateurs. Les salariés s’attendront à être traités de façon très personnalisée, au même titre que les consommateurs.

« Le rôle du DRH va être de réussir à couvrir l’ensemble des canaux de recours à la main-d’oeuvre pour l’entreprise dans le respect de l’éthique et sans avoir à se faire dicter son comportement par le quotidien », insiste le coauteur de l’ouvrage « Les RH en 2030 – 30 pistes concrètes pour réinventer l’entreprise ». Aux ressources humaines de former les managers à d’autres postures d’accompagnement et de se préparer à remettre en cause… des processus de décision. Les politiques internes seront d’ailleurs probablement plus sophistiquées, avec davantage de sur-mesure, mais aussi une meilleure prise en compte de la dimension collective et coopérative.

Maintenir un collectif stable

Toute la difficulté, pour le directeur des ressources humaines, va consister à 
maintenir un collectif stable et à insuffler une culture de la confiance
. Car, l’enjeu sera alors de construire un nouveau mode d’autonomie, une organisation responsabilisante insérée dans un processus industriel moins contraignant grâce à la quasi-systématisation du 
crise du Covid-19
et au développement de l’intelligence artificielle dans tous les pans d’activité. « Le temps de travail et l’environnement ne poseront plus de questions, le champ du possible s’élargira, et nous aurons pris les précautions nécessaires pour éviter un certain nombre d’effets pervers que nous décelons aujourd’hui », considère Gilles Verrier. Et même s’il subsiste un grand nombre d’emplois pour lesquels le temps restera une des mesures de base de la contribution, « des moyens et des marges de manoeuvre d’organisation pourront alors être donnés aux collaborateurs », estime le spécialiste.

Former ses propres talents

L’autre grand enjeu auquel les RH seront confrontés en 2030, et qui reste le coeur de leur métier, est la gestion des talents avec… une obsolescence quasi programmée. En 2030, l’
industrialisation de l’intelligence artificielle
aura remplacé ou fait évoluer bon nombre de postes et provoqué l’émergence de bien d’autres, pour le moment totalement inconnus. Jusqu’à présent, le responsable RH recrutait encore majoritairement sur les compétences. Demain, il cherchera la capacité d’un individu à rapidement acquérir de nouvelles compétences. Il devra donc s’autoriser des recrutements atypiques, car les aptitudes métiers seront plus faciles à développer. Les 
« soft skills »
auront pris toute leur place. A noter, pour faire face à la pénurie de talents dans des métiers très particuliers, certaines entreprises – Intermarché, Orangina, Korian, Soxedo, Accor – ont d’ores et déjà créé leur 
propre école de formation
. Dans dix ans, toute une génération sera issue de ces établissements maison, qui devraient être aptes à répondre aux enjeux du marché du travail.

les chocolatiers veulent quand même fêter Pâques, Marketing et Vente

les chocolatiers veulent quand même fêter Pâques, Marketing et Vente

Si les enfants ne démarreront la chasse aux oeufs de Pâques que le dimanche 12 avril, pour leurs parents, elle est déjà ouverte. Mais la quête des poules, cloches et autres lapins en chocolat sera finalement moins difficile que prévu pour les Français qui auront envie de rompre la routine de leur nouveau quotidien confiné. Et de trouver un peu de réconfort cacaoté.

La semaine du 16 mars, la majeure partie des chocolatiers, pour qui la période est un temps fort de l’année, avaient fermé leurs boutiques alors qu’ils étaient autorisés, comme tout commerce de bouche , à rester ouverts. Beaucoup avaient distribué leurs produits aux soignants. Certains avaient gardé leur site Internet accessible, d’autres avaient tout arrêté.

Adaptation tous azimuts

Depuis le 30 mars, nombre d’acteurs ont choisi d’avoir à nouveau pignon sur rue. Comme La Chocolaterie de Puyricard, chez qui Pâques représente d’ordinaire un quart du chiffre d’affaires. La maison poursuivait ses ventes sur Internet après avoir tiré le rideau de ses points de vente le 18 mars.

Elle a rouvert à partir du 1er avril et jusqu’au 12, sa vingtaine de magasins présents en Paca, à Toulouse et à Paris avec toutes les mesures sanitaires nécessaires et des horaires aménagés par rapport aux effectifs. Entre temps, le chiffre d’affaires de la commercialisation en ligne est passé de l’équivalent d’une petite boutique à celui d’une moyenne.

« Des clients manifestaient le regret de ne pas pouvoir venir chez nous », souligne Solène Roelandts, la directrice générale et petite-fille des fondateurs. « Pour la réouverture, nous avons fait le pari de refabriquer des bonbons de chocolat, les moulages étant réalisés à l’avance », ajoute-t-elle. Un système de « call and collect » mais aussi de drive a même été mis en place pour les clients qui le souhaitent – avec appel du vendeur à l’avance qui vient déposer le sac dans le coffre.

Information des clients

Chez De Neuville, les boutiques avaient presque toutes fermé avant de reprendre, pour certaines, leur activité. De 10 ouvertes sur 150, elles sont passées à 30 la deuxième semaine du confinement, avec, au départ, de faibles fréquentations. Leur nombre grandit à l’approche de Pâques.

En magasin, les mesures sanitaires mises en place vont des vitres en plexiglas aux masques et casques à visière. « Nous ne vendons que des produits emballés, pas le vrac que nous proposons d’habitude. Et les clients ont été informés si leur magasin habituel était ouvert ou non », précise Gilles Gommendy, directeur général de l’enseigne. Quant au site Internet, il a vu ses commandes multipliées par 4 à 8 selon les jours.

Maison du Chocolat , uniquement disponible sur la Toile, a également fait face à un nombre impressionnant de commandes, avec la nécessité de les gérer en équipe réduite. Après avoir tout stoppé net, A la Mère de famille a, elle, finalement remis en service son site Internet le 31 Mars. Les demandes en ligne peuvent être telles que Jeff de Bruges, dont une partie des points de vente restait accessible, a dû fermer ce week-end son site pour pouvoir répondre à la demande.

Ventes vitales

Dans ce contexte compliqué, chez Puyricard, Solène Roelandts espère réaliser au moins 20 % du chiffre d’affaires de la même période l’an dernier, soit une perte de 80 %. « Ces ventes de Pâques sont d’autant plus indispensables pour la profession que les gilets jaunes puis les grèves lors des deux derniers Noël ont eu un lourd impact sur les trésoreries », souligne la dirigeante.

Les Coronavirus : comment les boulangers, bouchers et autres fromagers s’adaptent au confinement aimeraient aussi tirer leur épingle du jeu. La vente de cocottes en chocolat et petits poissons en plus des gâteaux pourrait les aider à redresser un chiffre d’affaires qui a beaucoup souffert, depuis le confinement, de la baisse des ventes de pâtisseries et de produits de snacking.

 

Télétravail : le coronavirus lui donne un vrai coup d'envoi, Télé Travail

Télétravail : le coronavirus lui donne un vrai coup d'envoi, Télé Travail

En matière de télétravail, comme dans d’autres domaines, il y aura un avant et un après-crise du coronavirus. En décembre et en janvier derniers, face aux grèves massives dans les transports en commun liées à la réforme des retraites, les entreprises, notamment franciliennes, avaient déjà pu amplifier le recours 
au travail à distance
afin de faciliter le quotidien de leurs salariés qui ne pouvaient plus se rendre aisément au bureau. Cet épisode passe aujourd’hui 
pour une répétition générale
 de l’épreuve du feu induite par les mesures de confinement décidées par le gouvernement.

Depuis le 17 mars, toutes les organisations qui le peuvent sont vivement encouragées à laisser leurs collaborateurs travailler chez eux 
pour tenter d’endiguer l’épidémie de Covid-19
. Un impératif sanitaire qui pourrait, à l’avenir, produire un effet cliquet dans le mode de fonctionnement des entreprises. Selon une enquête conduite par Citrix auprès d’un millier de personnes actuellement en télétravail, 66 % d’entre elles pensent que le travail à distance sera plus fréquent après cette crise. Il faut reconnaître que salariés et managers auront alors un argument de poids à opposer aux directions générales réticentes : celui de la preuve par l’exemple !

Adoption de plateformes et applis pour travailler en équipe…

Preuve, d’abord, de l’adoption massive des outils de communication via le cloud – au-delà des traditionnels Skype, Messenger, WhatsApp et Telegram – mis à leur disposition pour continuer à produire et à discuter avec leur manager et leurs collègues. A en croire le PDG de Slack, Stewart Butterfield, 
récemment interrogé par « Les Echos »
, le nombre d’échanges quotidiens par utilisateur sur cet outil de messagerie instantané a augmenté de 20 % depuis le début du confinement. Et il en va de même pour ses concurrents.

D’après une étude du cabinet App Annie
, le nombre de téléchargements de l’application mobile de Microsoft Teams a bondi de 305 % en France durant la semaine du 8 mars dernier, quand ceux de l’application de visioconférence Zoom et de Google Hangouts Meet ont progressé de 155 % et 160 %. De son côté, le français Klaxoon, dont la plateforme permet de faciliter le travail en équipe grâce à des réunions beaucoup plus interactives, a enregistré, 
selon son PDG Matthieu Beucher
« dix fois plus d’appels que d’habitude » au cours des premiers jours de confinement imposé à travers tout l’Hexagone. De quoi donner des idées aux structures qui ne les auraient pas encore adoptés.

…et d’outils pour gérer des projets à distance

Certaines organisations vont même plus loin et font appel à des applications de gestion de projet à distance, comme celles répertoriées par PwC dans son Guide pratique du télétravail. Il en va ainsi de Basecamp grâce auquel « les responsables du marketing peuvent tout voir, du lancement de produit au développement créatif », promet le cabinet d’audit et de conseil. Espace de brainstorming, « to-do list » sous forme de gestionnaire de tâches partagées, ou encore dispositif d’évaluation des bonnes idées, cet outil collaboratif n’a rien à envier à son concurrent Trello, qui, avec son organisation des projets en planches listant des « cartes » comme autant de tâches, s’inspire de la méthode Kanban de Toyota.

Au rang des services permettant une meilleure collaboration à distance, figurent aussi Airtable et Jamboard. Quand le premier offre, gratuitement, une solution hybride combinant tableur et base de données, bien utile pour la répartition des tâches à effectuer, le second se présente sous la forme d’un tableau blanc virtuel où les managers peuvent « présenter un concept ou une approche à leurs collaborateurs, schématiser un processus, organiser leurs idées et mettre en visuel le résultat des séances de brainstorming », décrit PwC.

Instauration d’un autre type de management

Toutefois, même facilité par l’adoption de ces différents outils, le télétravail n’est pas sans poser quelques contraintes. Aussi performantes qu’elles soient et qu’elles seront encore plus à l’avenir, les nouvelles technologies remettent en question 
le management et la cohésion d’équipe
. Comment maintenir une activité sans distendre les liens ? Une équipe n’existe qu’au travers de ses missions et objectifs collectifs. « Il faut faire confiance aux collaborateurs et éviter de micromanager, pour ne pas revenir au management contrôlant des années 1980-1990 », prévient Vincent Binetruy, directeur France de Top Employers Institute. La distance géographique pousse le manager à arbitrer entre ce qui est nécessaire et ce qui est faisable. Mieux vaut donc partager ses incertitudes, être encore plus précis dans les objectifs attendus et demander un 
feed-back
aux collaborateurs. « Une façon de bien se comporter en virtuel est d’être un peu moins professionnel et un peu plus personnel. Il faut laisser parler ses émotions et faire preuve de bienveillance », estime Hervé Borensztejn, managing partner Europe, Middle East & Africa du cabinet Heidrick & Struggles.

Les équipes virtuelles disposent d’un mode de fonctionnement donnant une large part à l’autogestion et à la responsabilisation. C’est pourquoi, ces « 
soft skills
» seront déterminantes dans les recrutements futurs. Dans un contexte où l’environnement de travail n’aura plus d’importance, l’autonomie et la souplesse seront des compétences clés. Télétravailler demande un environnement serein et une certaine organisation que tous les salariés ne peuvent pas se permettre. Dans 
un contexte de télétravail permanent,
au manager aussi de veiller à d’éventuelles 
conduites addictives
de ses collaborateurs. Les rendez-vous physiques, même s’ils ne sont que mensuels, par exemple, sont indispensables afin de maintenir une certaine cohésion d’équipe et continuer à brainstormer. « Ritualiser, en ligne, le café du matin permet de garder un lien social un peu comme si nous étions au bureau », considère Vincent Binetruy. Le directeur France de Top Employers Institute donne lui-même rendez-vous aux volontaires de son équipe, tous les matins à 9 h 15 café et thé dans la main par vidéo. Des entreprises ont même ouvert des salles de réunion virtuelles où chacun se voit comme s’il était en open space. Pourquoi pas ? Mais attention au risque d’intrusion. Il faut rester vigilant à adopter les bons canaux de communication.

Vigilance constante face aux fraudeurs

Surtout, il faut se prémunir contre les fraudeurs qui risquent de profiter de la dispersion des équipes 
pour s’immiscer dans les brèches ouvertes par le télétravail
. Outre la mise en place de VPN, voire de bureau virtuel, les entreprises doivent rappeler les règles d’hygiène numérique à leurs collaborateurs : changer régulièrement de mot de passe, distinguer l’utilisation professionnelle et personnelle du poste de travail, se méfier des pièces jointes et des liens inconnus, et de tout e-mail en provenance d’un expéditeur non identifié. Il en va de leur sûreté à court terme, mais aussi de la pérennité d’un télétravail, qui a sûrement gagné, à la faveur de cette crise, ses galons de pilier de l’entreprise de demain.

C'est décidé, je recrute un collaborateur virtuel !, Big Data

C'est décidé, je recrute un collaborateur virtuel !, Big Data

« Allo la DSI, je suis en télétravail et je ne parviens pas à me connecter au réseau de l’entreprise, que puis-je faire, s’il vous plaît ? ». « Bonjour, j’ai égaré mon code et mes identifiants, quelle est la marche à suivre ? ». « Mon forfait téléphonique est bloqué, est-ce normal ? ». Même si tout un pan de l’économie mondiale est paralysé pour cause de Covid-19, ce type de questions continue à générer des milliers d’appels et à engorger les départements informatiques, les directions des ressources humaines ou encore les plateformes de service client. 

Avatar inépuisable

« Ces tâches rébarbatives, sans valeur ajoutée, mobilisent encore plus de 20 % du temps des collaborateurs, alors qu’un collègue virtuel peut tout à fait les suppléer », indique Cyril Parcellier, directeur du développement de la filiale française d’IPsoft, une société new yorkaise fondée en 1998 qui a développé 
une intelligence artificielle (IA) conversationnelle
déjà en production sur les marchés européen et nord-américain, dans plus de 500 grandes entreprises de la banque, de la téléphonie, du retail, de l’énergie, etc. 

Baptisé Amelia, mais pouvant être nommé autrement et personnalisé à l’envi, cet avatar inépuisable, disponible 24h/24 et multilingue répond en langage naturel, pose des questions pour obtenir des précisions et délivrer un conseil adapté, capte l’humeur et le degré d’agacement de l’interlocuteur (pour basculer l’appel vers un collaborateur en chair et en os en cas de tension) et s’intègre aux systèmes de l’entreprise. « Alors que les chatbots se concentrent sur un seul canal, Amelia peut être déployée sur l’ensemble des applications de l’entreprise : Slack, Messenger, site web, etc. », détaille Cyril Parcellier. 

Equipes hybrides humains-machines

Aussi avancée soit-elle, cette technologie comporte encore des limites, ce qui n’empêche pas de réfléchir, dès à présent, au cadre éthique 
de la robotisation
. Par exemple, le collaborateur virtuel ne prend pas d’initiative, ne dispose pas de la finesse d’investigation nécessaire sur des sujets complexes et n’est pas en mesure de coupler la réflexion avec la mise en pratique. « Cet avatar n’a pas la mémoire de l’entreprise, mais il s’agit d’une intelligence artificielle en apprentissage supervisé qui peut monter en compétences et être actualisée, par exemple sur le volet réglementaire », précise le dirigeant. 

Le modèle le plus courant, dans les entreprises ayant adopté Amelia, est la constitution d’équipes hybrides humains-machines, où le partage des tâches est clairement défini et où les collaborateurs conservent la main sur les missions « nobles », restant mobilisables si l’avatar estime qu’il a atteint ses limites. « Les conversations étant tracées, le salarié a connaissance de l’historique des échanges et sait précisément ce qu’il doit répéter ou pas », indique Cyril Parcellier. 

Evidemment, 
toute démarche d’automatisation
nécessite l’accompagnement des équipes, notamment sur le champ de la formation, de manière à privilégier l’employabilité de chacun. Reste que le collaborateur numérique peut soulager l’humain dans le cas de flux importants. « Dans les champs, les moissonneuses-batteuses ont depuis longtemps remplacé les hommes sur des tâches pénibles. Là, c’est la même chose », note Cyril Parcellier. Enfin, à l’heure où le coronavirus pose la question de la sécurisation des équipes, ce type de solution peut sans doute contribuer à la diffusion massive des règles et bonnes pratiques de protection. 

les concours et appels à projet 2020, Aides et Réseaux

les concours et appels à projet 2020, Aides et Réseaux

Pour gagner en visibilité, gagner des sous ou être accompagné, candidatez à un concours ou appel à projet. Les Echos Entrepreneurs vous proposent la liste des opportunités en cours. A vous de tenter votre chance !

Au-delà des gains financiers possibles, participer à un concours ou à un appel à projet permet d’accroître la notoriété d’une jeune entreprise.

Être sélectionné peut également se révéler un gage de crédibilité supplémentaire pour de futurs investisseurs. Les Echos Entrepreneurs vous proposent une liste régulièrement remise à jour des concours s’adressant aux porteurs de projet ou aux entrepreneurs déjà installés. A vos marques, prêts… Candidatez !

Contactez-nous // Vous avez un concours ou un appel à projets à répertorier ? Envoyez-nous par email le formulaire ci-dessous sur redaction-entrepreneur[at]lesechos.fr

Nom du concours et de la structure à l’origine de l’appel à candidature
Date limite de dépôt du dossier : 
Profil d’entrepreneur
Dotation / bénéfices
Lieu d’incubation ou accélération : 
Lien ou contact d’inscription

Service gratuit. Ne seront traités que les formulaires correctement remplis.

Appel à candidatures de l’incubateur Rhizome

Date limite de dépôt du dossier : le 2 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises innovantes de moins de 5 ans, en cours de développement ou ayant finalisé une première offre service/produit et dont l’activités en lien avec les thématiques d’innovation proposées.
Dotation : accompagnement individualisé avec une équipe pluridisciplinaire, formations et des rendez-vous individuels réguliers avec des experts du secteur et de l’entrepreneuriat, mise en relation avec les acteurs de l’écosystème et opportunités business.
> S’inscrire

Appel à candidatures French Tech 120

Date limite de dépôt du dossier : le 6 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise innovante et indépendante ayant son siège social en France, ayant clôturé son premier exercice fiscal à partir de 2020 et ayant fait une levée de fonds d’au moins 20 millions d’euros au cours des trois dernières années ou ayant un chiffre d’affaire de plus de 5 millions d’euros
Dotation : programme d’accompagnement d’un an donnant accès à une visibilité renforcée, au travers d’opérations d’influence, de communication et de présence dans les délégations officielles à l’étranger, une offre de services spécifique proposée par les administrations et services publics partenaires et une identification de leurs besoins en termes de réglementation et de politiques publiques pour contribuer à la construction de nouvelles réglementations
> S’inscrire

Appel à candidatures French Tech Next40

Date limite de dépôt du dossier : le 6 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise faisant partie de French Tech 120 (voir ci-dessus) et ayant fait une levée de fonds d’au moins 100 millions d’euros au cours des trois dernières années ou étant valorisée à plus d’un milliard d’euros (licorne); ou ayant un chiffre d’affaires de plus de 5 millions d’euros et ayant fait une levée de fonds parmi les plus importantes de ces trois dernières années.
Dotation : label French Tech Next 40.
> S’inscrire

CréArgenteuil

Date limite de dépôt du dossier : le 6 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : résidant à Argenteuil et environs ou désirant implanter un établissement principal à Argenteuil ou ayant créé ou repris une entreprise à Argenteuil depuis moins de 3 ans avec un projet innovant.
Dotation : lots et prestations pour un montant total de 16.000 euros.
> Site : creargenteuil.fr

Concours de création d’entreprises innovantes de l’Incubateur Descartes

Date limite de dépôt du dossier : le 7 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : porteur d’un projet de création de startup ou jeune entreprise créée après le 01/11/2018 souhaitant implanter son activité en Seine-et-Marne, et dont l’activité s’inscrit dans une de ces trois thématiques : villes de demain, nouveaux services numériques ou santé et société.
Dotation : incubation de votre projet pour une durée de 6 à 36 mois, ainsi qu’un prêt d’honneur pouvant aller jusqu’à 60.000 euros.
> S’inscrire

Incubateur Paris&Co Retail & L’Oréal

Date limite de dépôt du dossier : le 7 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises innovantes de moins de 8 ans, en lien avec les thématiques de l’appel à candidatures et en production (ou phase très avancée de développement) et/ou ayant finalisé une première offre service/produit.
Dotation : incubation d’un an au sein de Retail Paris&CO, comprenant un accompagnement personnalisé, l’accès aux partenaires de l’incubateur et le soutien d’une communauté d’entrepreneurs.
> S’inscrire

Incubateur Paris&Co Retail & FDJ

Date limite de dépôt du dossier : le 7 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises innovantes de moins de 8 ans, en lien avec les thématiques de l’appel à candidatures et en production (ou phase très avancée de développement) et/ou ayant finalisé une première offre service/produit.
Dotation : incubation d’un an au sein de Retail Paris&CO, comprenant un accompagnement personnalisé, l’accès aux partenaires de l’incubateur et le soutien d’une communauté d’entrepreneurs.
> S’inscrire

Appel à Projets « Eau et changement climatique » Le Village by CA Nevers et Véolia

Date limite de dépôt du dossier : le 9 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : start-up de moins de 3 ans développant des innovations ou des solutions sur l’usage de l’eau potable et non potable en milieu urbain et périurbain.
Dotation : accompagnement et hébergement de douze mois offert par Le Village by CA Nevers, accompagnement par des experts Veolia sur les sujets techniques et/ou managériaux.
>S’inscrire

Incubateur défense DefStart

Date limite de dépôt du dossier : le 11 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : projet innovant à fort potentiel : innovation de produit, de service, de procédé, d’organisation, d’usage… engagé dans les 4 filières économiques suivantes : Défense, Sécurité, Cybersécurité et Santé aux Armées.
Dotation : subvention de 40.000 euros, ainsi qu’un accompagnement personnalisé : intégration dans l’accélérateur de start-up «DEFSTART», à Bourges durant un an, avec hébergement gratuit dans un bureau meublé.
S’inscrire

Accélérateur PBTracks, opéré par Startup Palace

Date limite de dépôt du dossier : le 13 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : startups ayant développé des solutions pour faciliter la vente, l’envoi, la collecte et la gestion des flux documentaires ; des solutions liées au télétravail et aux nouvelles formes de travail ; ou encore des solutions pour aider les petites et grandes entreprises à améliorer leur communication. Les sociétés doivent être suffisamment matures, faire du hardware ou SaaS, avoir une équipe solide, avoir déjà une forte traction, être déjà sur le marché français ou européen avec une ambition forte de pénétrer le marché français.
Dotation : programme de 9 mois pour challenger son business model, sa communication, son growth hacking ou encore ses techniques de leadership. Possibilité de collaborer avec Pitney Bowes, de tester et développer des solutions, faire des POCs.
Lieu : ateliers et coachings prévus tout au long des 9 mois du programme en physique (Nantes, Paris) ou en virtuel.
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Made in 92

Date limite de dépôt du dossier : le 13 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entrerpsie ayant son siège social sur le département des Hauts-de-Seine, immatriculée depuis moins de huit ans au 02/11/2020
Dotation : subvention de 10.000 euros
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Incubateur Welcome City Lab

Date limite de dépôt du dossier : le 14 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : startups de moins de 5 ans ayant une première offre de produits ou services en cours de finalisation ou finalisée, dont le produit ou service sont notamment destinés aux secteurs du tourisme, et souhaitant se développer en France et/ou à l’international.
Dotation : intégrer l’incubateur pour une durée de 1 à 3 ans, afin de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, de possibilités de collaborations business et d’un hébergement.
> S’inscrire

Les Entrépides

Date limite de dépôt du dossier : le 14 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entrepreneurs de plus de 45 ans, actuellement au chômage depuis moins de 18 moins ou en cours de licenciement, et souhaitant entreprendre dans la région de Lille Métropole Nord, de Bordeaux, de Nancy ou de Parc de la Brenne.
Dotation : accompagnement de 6 mois reposant sur trois piliers : une écoute personnalisée, un soutien entrepreneurial à la carte et un temps de recul grâce à un regard extérieur.
> S’inscrire

Le prix de l’innovation Paris-Ouest La Défense

Date limite de dépôt du dossier : le 14 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : toutes typologies d’acteurs du territoire Paris-ouest présentant à la fois des solutions concrètes et des références positives et inspirantes.
Dotation : lancement d’un PoC avec une ville ou un territoire.
> S’inscrire

Concours Handi-Entrepreneurs

Date limite de dépôt du dossier : le 15 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : dirigeant d’entreprise reconnu travailleur handicapé dont le projet, inférieur à 4 ans, présente un caractère innovant ou original dans les technologies de l’information, l’informatique, les services à la personne ou le conseil.
Dotation : dotation financière de 3.000 euros.
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Trophées Leadexport

Date limite de dépôt du dossier : le 17 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises de la région Hauts-de-France actives à l’international.
Dotation : trophée leadexport et dotation de la part des partenaires de la CCI Hauts-de-France.
> S’inscrire

Appel à innovation Groupe Pomona – Améliorer la performance commerciale

Date limite de dépôt du dossier : le 17 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises développant des solutions dans le domaine de la productivité (et particulièrement de la tournée vendeur), du marketing ou du management.
Dotation : opportunité de travailler avec le groupe Podoma
> S’inscrire

Provence Africa Connect

Date limite de dépôt du dossier : le 18 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : porteur de projet du territoire d’Aix-Marseille-Provence qui développe un projet ou un partenariat remarquable en Afrique.
Dotation : Un pitch de cinq minutes lors de la remise du prix les 7 et 8 avril prochains, de la visibilité multicanale, une interview vidéo du lauréat présentant son projet et diffusée sur les réseaux des partenaires, adhésion gratuite d’un an au sein du réseau Africalink, un accompagnement et tutorat pour formalisation / consolidation et développement du projet d’entreprise et prise en charge de la logistique (billets d’avion + hôtel) d’une mission en Afrique pour développer le projet.
> S’inscrire

AAP « Expérimentations de solutions numériques innovantes pour la formation et l’éducation

Date limite de dépôt du dossier : le 19 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise numérique et prioritairement start-up de moins de 6 ans ayant un projet dans le domaine d’activité des Edtech.
Dotation : subvention d’investissement de 100 % des dépenses éligibles, dans la limite d’un plafond de 50 000 euros.
> S’inscrire

Programme d’accélération Sport Tech de l’EMlyon Business School

Date limite de dépôt du dossier : le 20 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entrepreneurs dirigeants de start-up de l’univers du sport (Sport, Sport & Handicap, Sport & Entreprises, Big Data & Analytics, Fan Experience, Sport santé & nutrition, Equipements, Performance & sécurité, Smart Arenas, E-Sport,…) souhaitant accélérer leur processus d’accès au marché et de levées de fonds et mieux maîtriser leur passage de start-up à scale-up.
Dotation : programme de 6 mois animé par des experts de l’emlyon business school et par de grands acteurs du sport à l’expertise sectorielle. Parcours à la carte, avec 30h mentorat, des bootcamps, un accès aux ressources emlyon business school et des connexions aux réseaux business pertinents.
Lieu : Lyon (Ecully).
> S’inscrire ou contacter : startup@em-lyon.com

AMI « Développer des dispositifs performants de réemploi d’emballages en verre »

Date limite de dépôt de dossier : le 30 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : porteurs de projets souhaitant développer des solutions de réemploi d’emballages en verre.
Dotation : aides au financement du projet, pour un montant dépendant de sa nature.
> S’inscrire

Appel à projets pour les Partenariats régionaux d’innovation (PRI)

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME des régions Pays de la Loire, Nord-Pas de Calais-Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ayant des projets d’innovation au stade de la faisabilité d’un montant minimum de 200.000 euros ou des projets de développement ou d’industrialisation, d’un montant minimum de 400.000 euros. 
Dotation : aides d’Etat constituées à un taux maximum d’intervention de 50 %. Des cofinancements par les porteurs de projets sont systématiquement recherchés.
> S’inscrire

Appel à manifestation d’intérêt : Fonds Build-up International

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise française disposant déjà d’une expérience commerciale à l’export et ayant un projet d’acquisition créateur de valeur à l’étranger.
Dotation : investissement dans le projet par Bpifrance, en fonds propres ou quasi fonds propres, pour un montant compris entre 3 et 20 millions d’euros.
> S’inscrire

Grand Est : Be Est Projets d’Avenir

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME localisées dans le Grand Est ayant un projet innovant dans une des six thématiques proposées.
Dotation : entre 100.000 et 500.000 euros d’aides.
> S’inscrire

Hauts-de-France Projets d’Avenir

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME localisées dans la région Hauts-de-France ayant un projet innovant relevant d’une ou de plusieurs dynamiques stratégiques régionales définies dans le SRDEII (TRIMA, Euro-Hub, Welcome EU, Génération S et Crea-HDF), et/ou correspondre à des enjeux relevant de l’économie sociale et solidaire ou de la transition numérique.
Dotation : entre 100.000 et 500.000 euros d’aides.
> S’inscrire

Inno Avenir Bretagne

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME localisées en Bretagne ayant un projet innovant dans une des sept thématiques proposées.
Dotation : entre 100.000 et 500.000 euros d’aides.
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Aide de la Région CCI Hauts de France pour vendre en ligne

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise implantée en Hauts-de-France, réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 millions d’euros et employant moins de 20 salariés, et ayant des frais de création ou de développment un site internet pour la vente en ligne et/ou le click and collect.
Dotation : subvention de la Région d’un montant de 500 euros.
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Aide en faveur des investissements de transformation vers l’industrie du futur

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME et ETI qui réalisent un investissement dans un bien, inscrit à l’actif immobilisé et affecté à une activité industrielle sur le territoire français, dans une des catégories concernée par le dispositif.
Dotation : subvention allant de 10 à 40% de l’investissement, au maximum 800.000 euros.
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Aide en faveur des investissements de décarbonation des outils de production industrielle

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME et ETI qui réalisent un investissement dans un bien, inscrit à l’actif immobilisé et affecté à une activité industrielle sur le territoire français, dans une des catégories concernée par le dispositif.
Dotation : subvention allant de 10 à 50% de l’investissement.
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Programme d’accélération Miam

Date limite de dépôt du dossier : le 3 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : startups de la foodtech qui ont déjà une solution testée, une équipe ainsi qu’un début de traction.
Dotation : possibilité de collaborer avec deux grands acteurs de l’industrie agroalimentaire, Sodebo et Brioches Fonteneau, l’opportunité d’accélérer leur développement et de réfléchir ensemble à des solutions innovantes autour du Mieux Manger et des nouveaux emballages respectueux de l’environnement.
Lieu : ateliers et coachings prévus tout au long des 9 mois du programme en physique (Nantes, Paris) ou en virtuel.
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L’Accélérateur Culture

Date limite de dépôt du dossier : le 4 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : entrepreneurs culturels évoluant dans l’une de ces six filières : arts visuels, spectacle vivant, patrimoine, métiers d’art, audiovisuel, ou édition.
Dotation : rejoindre pour 10 mois l’Accélérateur Culture de la Samoa, comprenant un accompagnement individualisé et sur-mesure, des ateliers collectifs et des conseils d’experts. Lieu : Nantes
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Programme d’incubation Start d’EuraTechnologies

Date limite de dépôt du dossier : le 10 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : porteurs de projet et entrepreneurs dans la DeepTech, la FinTech, les Médias, la RetailTech, la PropTech, l’AgTech ou l’Industrie & Robotique.
Dotation : accompagnement personnalisé de 3 mois comprenant un financement pouvant atteindre 15 000€ (sous réserve d’éligibilité), un bureau gratuit, des coaching individuels ainsi que des formations, ateliers et rencontres.
Lieu : Lille, Roubaix, Willems ou Saint-Quentin.
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Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique

Date limite de dépôt du dossier : le 12 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : engagement de partenaires à différents stades des filières bio, ayant un programme d’actions cohérent sur au minimum 3 ans avec un budget prévisionnel de 50 000 euros H.T. d’investissements minimum.
Dotation : subvention d’un montant maximum de 700.000 euros.
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Concours Agretic

Date limite de dépôt du dossier : le 14 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : entreprise ou établissement domicilié en Bretagne, dans les secteurs agricole, agroalimentaire ou du numérique, ayant testé la mise en place (en interne ou en externe) d’une solution numérique innovante permettant d’accroître sa compétitivité et/ou de développer son activité.
Dotation : une dotation financière de 3 000 € ,un accompagnement par un expert de BDI et/ou d’une structure partenaire
dans la réalisation de leur projet d’innovation,un emplacement sur l’un des salons métiers SPACE ou CFIA pour promouvoir leur projet, et une exposition médiatique lors de la remise des prix.
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Entrepreneurs dans la ville

Date limite de dépôt du dossier : le 17 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : jeune entrepreneur (20-40 ans), issu de quartiers prioritaires.
Dotation : accompagnement de deux ans comprenant : formation certifiée par une des meilleures école de commerce, réseau, mentorat, espace de coworking.
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AAP Systèmes énergétiques villes & territoires durables

Date limite de dépôt du dossier : le 20 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : projets ayant pour objectif de développer le mix énergétique décarboné et compétitif ainsi que le changement des modes de production et des pratiques de consommation, et dont le budget total est supérieur ou égal à 2 millions d’euros.
Dotation : aide financière au projet, dont le taux est défini en fonction de la catégorie de l’entreprise au sens réglementaire et du mode de financement choisi.
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AAP Économie circulaire – Écoefficience dans l’industrie, l’agriculture et l’eau

Date limite de dépôt du dossier : le 20 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : projets ayant pour objectif de développer des solutions industrielles permettant de concrétiser le passage d’un modèle économique linéaire « fabriquer, consommer, jeter » à un modèle circulaire, dont le budget total est supérieur ou égal à 2 millions d’euros.
Dotation : aide financière au projet, dont le taux est défini en fonction de la catégorie de l’entreprise au sens réglementaire et du mode de financement choisi.
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AAP de l’ADEME Bioéconomie et protection de l’environnement

Date limite de dépôt du dossier : le 20 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : projets intégrant une démarche d’éco-conception de la solution permettant de réduire les impacts environnementaux des activités ciblées, dont le budget total est supérieur ou égal à 2 millions d’euros.
Dotation : aide financière au projet, dont le taux est défini en fonction de la catégorie de l’entreprise au sens réglementaire et du mode de financement choisi.
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AAP Horizon 2020 « Green Deal »

Date limite de dépôt du dossier : le 26 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : projet concernant l’une des 20 thématiques détaillées dans l’appel à projets, chacune en rapport avec la transition énergétique.
Dotation : aide financière au projet selon la thématique, pour un total d’un milliard d’euro
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L’incubateur-accélérateur Atomic Labs de Contentsquare

Date limite de dépôt du dossier : le 29 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : startup française évoluant dans l’un de ces domaines : Adtech, Retail ou Social Impact.
Dotation : rejoindre le programme Atomic Labs, en incubateur ou en accélérateur.
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Programme d’accompagnement Sista x Bold

Date limite d’opération : le 11 mai 2021.
Profil d’entrepreneur : femmes d’au moins 18 ans représentante légal d’une société commerciale immatriculée en France depuis au moins 12 mois et détenant le contrôle effectif de la société commerciale.
Dotation : une heure d’échange avec l’un des 100 experts sur des thématiques identifiées : gestion de crise, plan de trésorerie, communication de crise, organisation, business model, communication, ressources humaines.
> S’inscrire sur sistabold.com

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Coronavirus, confinement et com interne : les managers en toute première ligne !, Communication interne

Coronavirus, confinement et com interne : les managers en toute première ligne !, Communication interne

Parce que les collaborateurs se retrouvent éparpillés en raison des mesures de confinement et du recours au télétravail, il est essentiel que les managers d’équipes effectuent un travail de communication de proximité accru au sujet de la pandémie du coronavirus et de ses impacts sur l’entreprise. Idem pour les équipes qui opèrent sur le terrain et qui peuvent se sentir encore plus menacées de contracter le virus. Dans cette optique, trois axes sont à explorer.

1. Réassurance et pédagogie

Noyées par les flux incessants de contenus partagés à tout-va sur les réseaux sociaux, nombreuses sont les personnes à ne plus s’y retrouver entre faits avérés et fake news en pagaille. Ce constat est loin d’être une vue de l’esprit.  Le rapport « Trust and the coronavirus » publié par l’agence Edelman  du 23 mars dernier en atteste : 73 % des  personnes interrogées estiment  que les entreprises ont la responsabilité́ de protéger leurs employés et de faire en sorte que ces derniers ne diffusent ou n’attrapent pas le virus. Une attente face à laquelle les managers sont des rouages essentiels.

L’entreprise et son encadrement sont clairement perçus comme une source d’accompagnement fondamentale dans l’expérience de la crise sanitaire qui frappe . Les priorités en matière d’information sont limpides, selon le rapport : 56 % veulent savoir comment éviter le virus, 51 % souhaitent connaître les actions concrètes menées par l’entreprise pour les protéger et 49 % veulent même être tenus au courant de la propagation du virus au sein des équipes. Il n’y a donc pas lieu d’ergoter mais, au contraire, de  s’appuyer sur les managers, DRH et communication interne en tête , pour alimenter la réassurance et faire de la pédagogie. Omettre cette dimension est prendre le risque de laisser la déstabilisation et l’inquiétude gagner les collaborateurs, avec force rumeurs à la clé.

2. Expliquer et écouter

Corollaire quasi systématique du confinement général, le ralentissement de l’activité économique impacte également la vie des collaborateurs, de manière très concrète et immédiate. Pour nombre d’entre d’eux (à ce jour, 4 millions),  cela se traduit par l’entrée en vigueur du chômage partiel et la perspective d’un revenu net plus ou moins raboté , selon les cas et les secteurs d’activité. Là encore, il ne faut pas hésiter à privilégier une communication interne proactive, en incluant les lignes managériales pour accélérer le partage des décisions prises. Et, ceci, sans donner l’impression que certaines décisions sont prises par effet d’aubaine. Déjà circulent des anecdotes d’employeurs appliquant le chômage partiel tout en exigeant le télétravail intégral des salariés… Au-delà du caractère illégal, c’est également toute la confiance dans le management qui risque d’être rompue.

Ensuite, il est conseillé de mettre en place des dispositifs d’écoute permettant aux collaborateurs de s’exprimer en toute bienveillance. Cela peut passer, par exemple, par  une structure dédiée, comme l’explique Béatrice Mandine, directrice de la communication et de la marque d’Orange   : « Nous avons une cellule de communication de crise qui commence par l’écoute et un dircom de crise, Jean-Bernard Orsoni. Nous veillons à rassurer les salariés, en recensant les questions qu’ils peuvent se poser ». Pour des structures de moindre envergure, nommer une personne « référente » sur le sujet du coronavirus peut s’avérer pertinent.  C’est ce qu’a fait notamment l’agence de marketing Artefact en nommant ainsi un de ses partenaires,  Jérôme Petit. Ce dernier, qui se définit comme un « chief coronavirus officer »,  relate voir une partie de son job se transformer en « bureau des peurs » : «Je réponds aux angoisses d’une partie de notre staff et garde le lien, depuis chez eux, avec ceux qui sont malades, ceux qui ont des proches infectés ou une vie de famille compliquée », dit-il.

 

3. Donner de l’action et de la perspective

Durant cette période si particulière de pandémie et de confinement dont on ne connaît toujours pas la date de fin, l’encadrement doit aussi s’efforcer de maintenir une dynamique collective au sein des équipes. Cet aspect peut prendre plusieurs formes. 

D’abord, il importe de valoriser les salariés qui opèrent en première ligne au contact direct des clients ou qui ne peuvent pas télétravailler. Ceux-ci ont en effet besoin de se sentir soutenus tant leur action les expose potentiellement à un risque plus élevé. Le groupe de presse régional Centre France publie ainsi régulièrement sur son intranet des portraits et témoignages de collaborateurs : porteurs de journaux à domicile, responsables techniques pour l’impression, membres de la régie publicitaire, etc.

Ensuite, il est nécessaire de continuer à communiquer sur la vie de l’entreprise, même si celle-ci a été forcément affectée du fait du Covid-19 qui sévit. Les pertes de clients, les annulations de commandes ou d’opérations, la mise à l’arrêt ou en veilleuse de projets sont autant de micro-événements, certes perturbants mais qui ne doivent pas être occultés. Rien ne sert d’enjoliver ou de lénifier. Autant aborder les faits avec transparence et proximité à travers des sessions vidéo interactives, qui connaissent actuellement un boom sans précédent tant elles permettent de maintenir un contact humain.

Dans la foulée, il est aussi possible de ritualiser certains rendez-vous en ligne avec les plus isolés (apéros virtuels, etc.) ou de proposer des services. Le DRH Antoine Mesuré détaille ce qui est proposé au sein de la marque Smart : « nous devons les accompagner pour que le confinement ne laisse pas de marques. Nous avons mis en place du coaching physique à distance, de la méditation (que nous faisions déjà) et des procédures pour s’organiser chez soi. Certains tombent dans la suractivité et le stress ; d’autres dans la déprime, car seuls. Il faut vraiment accompagner pour préparer l’après ».

Bien qu’il paraît encore flou et incertain, l’«après» est évidemment crucial.  Le management peut jouer un rôle de catalyseur. De nombreuses tribunes et analyses de sociologues, économistes, philosophes, etc., ont largement souligné, qu’avec le coronavirus, il y aurait nécessairement un avant et un après pour les paradigmes de fonctionnement des entreprises. Sans perdre de vue la conduite du quotidien, c’est   l’occasion d’initier de nouvelles réflexions et de repenser les processus à l’aune d’une fin de crise qui aura redistribué pas mal de cartes dans de très nombreux domaines.

Olivier Cimelière est directeur adjoint d’ESJ Pro Entreprise 

@olivcim

Covid-19 : une précarité nouvelle pour les divas du digital ?, Profils

Covid-19 : une précarité nouvelle pour les divas du digital ?, Profils

Le marché de l’emploi digital, et particulièrement celui de ses professions les plus demandées, se distinguait jusqu’alors par son dynamisme exacerbé,
voire excessif
. Ses professionnels compétents et expérimentés, recrutés à grands frais, ont toujours été choyés par les organisations. Lorsqu’on sait qu’un candidat embauché reste rarement plus de deux ans dans la même entreprise, tant la demande est forte, il est facile de comprendre ce qui se passe aujourd’hui : pour les candidats, c’est la fin de l’euphorie.

Avant la crise sanitaire mondiale que nous traversons, quantité de professionnels venaient juste en effet de changer de job. Une grande majorité d’entre eux, encore en période d’essai,
se voit aujourd’hui remerciés
– ou bien est en passe de l’être. L’arrêt quasi total de l’activité rebat les cartes avec brutalité : ruptures de contrats pour les deniers entrants ou gel des recrutements amorcés. Parallèlement, les indépendants et free-lances du digital – notamment des prestataires hautement spécialisés ayant renoncé au salariat, jugé moins avantageux et plus contraignant – assistent à l’annulation ou bien au report sine die des projets auxquels ils sont associés. Comme tant d’autres, ils sont privés de ressources et se retrouvent face à une incertitude totale. Dans ce milieu, l’épreuve est inédite.

Frilosité nouvelle

Certains recrutements indispensables se poursuivent néanmoins, avec une conséquence positive au confinement imposé : jamais les contacts avec les talents n’auront été d’aussi grande qualité ! Le home office 
a radicalement transformé des échanges
auparavant brefs et tendus – difficulté à s’isoler au téléphone dans un open space, crainte d’être entendu par des collègues. On peut aujourd’hui s’entretenir plus d’une heure au téléphone avec un candidat, ou même pratiquer la visio – du jamais vécu jusqu’à présent. Autre changement tout aussi notable : les comportements assurés des profils les plus courtisés – les « divas » – ont été remplacés par des frilosités réflexes : « Ce n’est pas le moment de changer de job ». Enfin, des professionnels indépendants confrontés à la perspective d’un manque de financements privés s’intéressent à nouveau aux postes salariés qu’ils auraient négligés, il y a encore un mois. Le CDI ringardisé retrouverait-il grâce aux yeux des plus critiques d’entre eux ? Le marché des talents en sera-t-il affecté durablement ?

Les professionnels du digital vivent aujourd’hui un bouleversement qui reflète, mais avec une ampleur inouïe,
ce dont on leur parle depuis des années
et ce à quoi on les souhaite préparés. Ils sont en effet recrutés pour leur capacité à évoluer dans l’incertitude : on les incite à privilégier la rupture des modèles dominants au maintien de l’existant ; ils doivent considérer les mutations comme porteuses d’opportunités plutôt que de risques. D’une certaine façon, on peut les penser « mieux » formés pour garder la tête froide face aux changements brutaux.

Néanmoins pourra-t-on encore leur demander de prendre tous les risques quand le cycle de vie de leurs professions ne cesse de se raccourcir ? À n’en pas douter, la reprise de l’activité s’accompagnera de questionnements nouveaux chez les candidats, car ce sont soudainement toutes les professions digitales qui découvrent à leur tour qu’elles peuvent connaître la fragilité.

Emmanuel Stanislas est le fondateur de Clémentine, cabinet de recrutement du digital et de l’IT.

les conférences et salons pour 2020, La communauté

les conférences et salons pour 2020, La communauté

Conférences, salons, webinars… Découvrez tous les événements qui aident les startuppeurs à créer et développer leur jeune entreprise. Cet article est régulièrement remis à jour. 

AVERTISSEMENT / EN RAISON DES RESTRICTIONS SANITAIRES, CERTAINS EVENEMENTS PEUVENT SUBIR DES ANNULATIONS OU DES MODIFICATIONS DE LIEU ET DE DATE.

Cette page concerne les événements spécifiques aux start-up. Pour vous aider dans la gestion quotidienne de votre entreprise, nous vous proposons de consulter l’agenda des entrepreneurs.
__________________

Prospecter, réseauter, s’inspirer, se faire connaître auprès de la presse et du grand public. Les salons et autres événements sont autant d’occasions de travailler la notoriété d’une start-up, sur son propre domaine d’expertise, voire au-delà. Un investissement qui coûte cher mais qui peu s’avérer très fructueux pour peu que vous soyez bien préparé.

Pour vous aider à cibler les événements, la rédaction vous a préparé une sélection des grands incontournables, sur des secteurs différents, en France et à l’international. A vos agendas !

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Novembre 2020

Le Grand Bain par la French Tech Aix-Marseille : événement de prospective positive pour plonger dans le futur de la tech inclusive et durable.
Date : 13 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site

Actinspace 2020 : hackaton qui invite tous les passionnés du domaine spatial à relever un des défis proposés par le CNES, l’ESA et leurs partenaires.
Dates : les 13 et 14 novembre 2020. Lieu : Brest. Site

France is AI : rendez-vous annuel européen qui rassemble les acteurs clés du secteur de l’intelligence artificielle et s’articule autour de six panels majeurs : recherche, investissement, santé, cybersécurité, vente et industrie.
Date : le 16 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site

Hello Tomorrow Global Summit : sommet international de la deeptech.
Dates : du 16 au 20 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site

Entrepreneures à impact : table-ronde organisée par Start In Saclay avec Arthur Auboeuf (Time for the Planet), Coralie Gaudoux (Makesense),Jean-Gabriel Levon (Ÿnsect) et Guy Pezaku (Murfy).
Date : le 17 novembre 2020. Site

Smart Cty Expo World Congress : sommet international sur les Smart Cities.
Dates : les 17 et 18 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site

SophI.A Summit : séminaire international consacré à l’intelligence artificielle, où seront présentées les avancées récentes dans le domaine de l’IA et de ses applications à travers le regard de 17 spécialistes internationaux.
Dates : du 18 au 20 novembre 2020. Lieu : en ligne, depuis Sophia Antipolis. Site

Game of Brain : deux jours intensifs durant lesquels 12 jeunes porteurs de projets incubés dans les pépites de la région Grand-Est travaillent chacun à propulser leur startup.
Dates : les 21 et 22 novembre 2020. En ligne. Site

Innovation responsable : un levier pour rebondir après la crise : évènement de lancement des Rencontres de la Recherche et de l’Innovation, qui s’articuleront autour du thème de l’innovation responsable.
Date : le 23 novembre 2020 de 16h à 18h. En ligne. S’inscrire

La Semaine des Business Angels : semaine de webinar, rencontres et conférences en ligne organisée par France Angels pour mieux faire connaître l’activité et les réseaux des Business Angels.
Dates : du 23 au 27 novembre 2020. Site : semaineba.com

French Tech Week Grande Provence : semaine de keynotes, tables rondes, ateliers, afterworks, conférence et rencontres en ligne organisée par la French Tech Grande Provence Région Sud.
Dates : du 23 au 29 novembre 2020. Site : lafrenchtech-grandeprovence.fr

Talk Product-Market Fit : lancer le bon produit sur le bon marché : webinar pour apprendre à lancer un produit qui aura du succès et qui atteindra son product Market Fit; animé par Oussama Ammar, fondateur de l’incubateur The Family.
Date : le 24 novembre 2020 de 18h00 à 19h00. S’inscrire

Africarena : sommet des start-ups innovantes et connectées du continent africain, en présence d’entrepreneurs, d’investisseurs et d’experts, représentants 32 pays.
Dates : les 24 et 25 novembre 2020. Lieu : Le Cap, Afrique du Sud. Site : africarena.com

Programme 3 jours pour entreprendre Médias et Deep Tech : 3 jours intensifs organisés par Euratechnologies pour vous aider à trouver l’idée de start-up qui vous correspond le mieux dans le secteur des médias et des deeptech.
Dates : du 24 au 26 novembre 2020. Site

Le Salon des Maires et des Collectivités Locales. Rendez-vous national qui réunit les grands acteurs de la commande publique.
Dates : du 24 au 26 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site : smcl2020.site.calypso-event.net

Créer demain : 2 jours de conférences, ateliers et masterclass en ligne sur le thème de l’innovation frugale, organisés par l’Agence Économique Régionale Bourgogne-Franche-Comté.
Dates : les 25 et 26 novembre 2020. Site : creerdemain.aer-bfc.com

NextGen Entreprise Summit : événement dédié aux nouvelles formes de management et d’organisation. 
Date : le 26 novembre 2020. Lieu : Centre de Conférence Pierre Mendès France, Paris. Site : thenextgenenterprise.com

Startupweekend ESS : hackaton pour créer sa start-up dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire en 54h et en équipe.
Dates : du 27 au 29 novembre 2020. En ligne. S’inscrire

Table-ronde virtuelle « Entreprendre en Santé » : table-ronde en ligne pour rencontrer les étudiants-entrepreneurs de l’Université Paris Saclay qui inventent la santé de demain, et échanger avec des spécialistes du secteur.
Date : le 30 novembre 2020 à 13h15. Site
 

Décembre 2020

Longevity : Assises nationales du vieillissement, rendez-vous des décideurs publics et privés de la silver économie.
Date : le 1er décembre 2020. Lieu : Bordeaux et en ligne. Site : longevity-congres.com

Innovations et collaborations : les clés du rebond ! : évènement de clôture des rencontres régionales de la recherche et de l’innovation Hauts-de-France, autour de trois tables rondes animées par des acteurs économiques de la région.
Date : le 3 décembre 2020 de 13h30 à 17h. S’inscrire

Challenge Santé et Digital : hackaton en ligne organisé par Start in Saclay pour réfléchir par équipes de 5-6 personnes à comment monter un projet privé ou institutionnel en relation avec les innovations digitales au service de la santé.
Dates : du 4 au 6 décembre 2020. S’inscrire

Les 10 erreurs à ne pas commettre pour créer sa startup : webinar animé par Michel Onfray, startup manager senior de Grand nancy Innovation et Albert Szulman, fondateur et COO de Scale-Up Booster.
Date : le 8 décembre 2020 de 11h00 à 12h30. S’inscrire

France Innovation Meetings – Santé, Cosmétique, Agro : demi-journée de rendez-vous d’affaires ciblés organisés en visio, réunissant les acteurs privés de la R&D et de l’innovation qui recherchent ou apportent des solutions aux problématiques des secteurs de la santé, de la cosmétique et de l’agroalimentaire.
Date : le 10 décembre 2020. S’inscrire

Comment protéger mes brevets et marques à l’international ? : webinar pour identifier les prérequis nécessaires à un développement à l’international dans votre stratégie de propriété intellectuelle.
Date : le 10 décembre 2020 de 10h00 à 11h30. S’inscrire

Effectuation: The art of entrepreneurial thinking : webinar sur la pensée entrepreneuriale, animé par le docteur Tiago Ratinho, professeur associé d’entrepreneuriat à l’IÉSEG.
Date : le 11 décembre 2020 de 13h00 à 14h00. S’inscrire

Avril 2021

Emerging Valley : sommet de l’innovation organique et des startups émergentes Afrique-Europe.
Dates : les 7 et 8 avril 2021. Lieu : Palais du Pharo, 58 Boulevard Charles Livon, Marseille. Site : emergingvalley.co 

Juin 2021

Viva Technology : cinquième édition du salon VivaTech dédié aux start-up et à l’innovation avec deux journées dédiées aux professionnels et une journée ouverte à tous.
Dates : du 17 ou 19 juin 2021. Lieu : Parc des Expositions, Porte de Versailles, Paris. Site : vivatechnology.com

Septembre 2021

Paris Retail Week : événement européen des professionnels du retail.
Dates : du 28 au 30 septembre 2021. Lieu : Paris Porte de Versailles. Site : parisretailweek.com

Equipmag : rendez-vous des professionnels de l’agencement et de l’équipement du point de vente.
Dates : du 28 au 30 septembre 2021. Lieu : Paris Porte de Versailles. Site : equipmag.com

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Cybersécurité : l'IA pour authentifier en continu l'utilisateur, Cybersécurité

Cybersécurité : l'IA pour authentifier en continu l'utilisateur, Cybersécurité

Tendance
Grâce à l’intelligence artificielle, les entreprises peuvent scruter en continu l’usage qui est fait de tous les matériels informatiques… et ainsi détecter les comportements suspects. L’identification d’un utilisateur en début de connexion ne suffit plus.

En temps normal, cet individu ouvre la porte avec la main droite et met deux sucres dans son café. Aujourd’hui, il se révèle gaucher et se sert un thé. Dans la vie réelle, tout changement de comportement se remarque. A l’heure d’une cybermenace exacerbée, la méfiance doit être similaire dans la sphère virtuelle.

Une vigilance constante

Un supposé collaborateur qui affiche une vitesse de frappe plus rapide qu’à l’accoutumée sur son clavier, qui manipule sa souris de façon différente ou qui lance les applications d’une manière inédite : tout cela peut mettre la puce à l’oreille. « Il faut une vigilance constante, l’entreprise ne peut plus se contenter d’authentifier de temps en temps les utilisateurs de ses systèmes : elle doit analyser l’activité numérique en continu, pour pouvoir détecter à tout moment le moindre signal faible », insiste Christophe Corne, fondateur et président du directoire de Systancia, éditeur français de solutions logicielles de cybersécurité créé en 1998, qui a trouvé dans l’intelligence artificielle l’opportunité de développer une nouvelle ligne de défense. « Le problème est que le regard et les bras humains ne sont pas suffisants pour identifier une aiguille dans une botte de foin. L’intelligence artificielle, elle, peut se souvenir des habitudes des collaborateurs et de l’empreinte numérique qu’ils laissent au quotidien. Et ainsi lever une alerte ou bloquer le système en cas de comportements suspects », pointe Christophe Corne.

Utiliser l’IA pour se défendre

Alors que la cybercriminalité ne montre aucun signe de faiblesse et, à l’inverse, se professionnalise,
nombreux sont les produits de cybersécurité qui n’évoluent pas assez vite
. « L’une des tendances constatées dans les organisations est d’empiler les modes d’authentification, de type mot de passe, empreinte digitale, contrôle simultané via un autre équipement… Mais cette succession d’authentifications s’effectue systématiquement au démarrage et pas tout au long de la journée », alerte Christophe Corne. Grâce à l’intelligence artificielle (IA), la classification de l’utilisateur est désormais possible en permanence, tout en permettant une prise en compte de dizaines de paramètres. Les hackers ont eux aussi pris conscience du potentiel de l’IA pour massifier leurs attaques. Les 
entreprises doivent donc se doter de la même arme pour riposter et se protéger
.

Intelligence artificielle et direction financière : une adoption à pas comptés, Parcours

Intelligence artificielle et direction financière : une adoption à pas comptés, Parcours

Avant même la crise liée à l’épidémie de Covid-19, les dirigeants de sociétés commençaient à réaliser, un peu partout dans le monde, qu’ils ne pourraient pas développer l’intelligence artificielle (IA) 
au rythme qu’ils prédisaient il y a encore quelques mois
. Selon une enquête conduite par PwC, seuls 4 % des 1.062 dirigeants interrogés prévoyaient pour 2020 un déploiement global de l’IA au sein de leurs entreprises, le reste envisageant une approche plus limitée ou plus ralentie. La proportion était cinq fois plus élevée (20 %) en 2019.

Comment expliquer cette tendance contraire à toutes les hypothèses, intuitions et scenarii, alors même que PwC, dans la même étude, estime que l’IA devrait générer quelque 16.000 milliards de dollars de valeur additionnelle d’ici 2030 ? La première raison, et sans aucun doute la plus vraisemblable, d’après l’article publié, le 6 décembre dernier, par CFO Weekly Briefings (« 5 Priorities for Moving Ahead with Artificial Intelligence in 2020 »), est que bon nombre d’entreprises réalisent aujourd’hui 
qu’elles n’ont pas suffisamment travaillé
à traiter, classer et préparer les données dont l’IA se nourrit pour pouvoir fonctionner efficacement et améliorer significativement le processus de prise de décisions.

Projet d’entreprise

L’insuffisante formation des personnels explique également la relative baisse d’enthousiasme et le net ralentissement du passage à l’IA. Pouvoir déceler quels types de problèmes l’IA peut résoudre est absolument crucial et « aider les personnels sans technicité à adopter des solutions techniques et les employés à haute technicité à aboutir à des solutions business » devrait, selon les auteurs du rapport de PwC, s’imposer comme un impératif majeur. La sous-évaluation des défis réels posés par l’IA – biais au niveau des algorithmes ou des outils de reconnaissance faciale, développement potentiel de l’hypertrucage, « deepfake » des Anglo-Saxons, etc. – et la nécessité d’une mise en place d’une gestion des risques rigoureuse et spécifique à l’IA constituent, à n’en pas douter, des freins supplémentaires à sa généralisation rapide.

Enfin, et ce n’est pas là la moindre inquiétude, l’impact sur l’emploi demeure la grande inconnue. L’argument selon lequel 
l’IA ne va pas supprimer de postes
et que, bien au contraire, elle va les enrichir en permettant aux cadres et employés de libérer du temps pour se consacrer à des tâches plus stratégiques et plus créatrices de valeur, est sérieusement remis en question. Lee Coulter, le PDG de Transform AI et expert des problèmes de robotisation et d’intelligence artificielle, a été très net lors d’une conférence sponsorisée par la revue « CFO » à New York en novembre dernier en affirmant que « 70 % de ce que fait le département financier aujourd’hui peut-être automatisé et nombreux sont les emplois appelés à disparaître ».

Le recyclage (« retraining ») va devenir le thème central et l’urgence absolue. Nombre de sociétés ont déjà annoncé 
des plans de formation
de plusieurs milliards de dollars pour les trois ou quatre prochaines années, comme le souligne David McCann, dans un article de « CFO Weekly Briefings » de novembre dernier « Will Automation Cause Finance Job Losses After All ? ». Est-il besoin de le rappeler : l’intelligence artificielle n’est pas un simple projet informatique et technique, c’est un projet d’entreprise et, surtout et avant tout, un projet de société.

Marc Bertonèche est professeur des Universités et enseignant à Oxford, à HEC et au Collège des Ingénieurs.