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Déconfinement et après-Covid-19 : l'enjeu des DRH sera de garder une place centrale, Développer son leadership

Déconfinement et après-Covid-19 : l'enjeu des DRH sera de garder une place centrale, Développer son leadership

La première compétence qu’un DRH doit cultiver est la capacité de résistance à la frustration. Car, ce qui est vrai pour toutes les fonctions, l’est encore plus pour lui : lorsque ça va bien, il n’y est pour rien et lorsque ça va mal, c’est de sa faute.

Au quotidien, le DRH est là pour 
veiller à ce que la dimension humaine ne soit pas oubliée par les dirigeants
et pour défendre les intérêts économiques de l’entreprise vis-à-vis des syndicats. Ces derniers considèrent, par définition, que l’on ne prend pas suffisamment en compte l’humain. Il n’est pas facile de maintenir le bon équilibre dans ce double rôle. Certains penchent plus volontiers d’un côté ou de l’autre de la balance.

Dans le contexte actuel de la Covid-19, les DRH ont d’abord dû fournir un énorme effort organisationnel
pour, dans un premier temps, assurer la sécurité de chacun, puis organiser le télétravail et très souvent mettre en place le chômage partiel. Autant dire qu’ils n’ont pas été épargnés.

Très vite, ensuite, sont apparues 
les questions liées aux risques psychosociaux
de beaucoup de collaborateurs qui, isolés dans leur logement, parfois dans des conditions difficiles et avec des enfants, présentaient de graves difficultés. Soutien psychologique pour les collaborateurs, support aux managers pour les aider à gérer la situation de crise et le management à distance, ici encore ils sont en première ligne pour que le système tienne.

Une place dans la gouvernance

Cette crise a l’immense vertu de prouver aux entreprises que, réellement, elles reposent sur l’humain. Certes, les dirigeants dans leur discours le disaient déjà mais dans leur choix, ils montraient plus souvent une préoccupation de répondre aux exigences économiques.

Aujourd’hui, les choix collectifs se font au profit de l’humain
. Et, dans la façon de faire face à la crise, chacun réalise à quel point se fait la différence entre salariés qui, attachés à l’entreprise, s’en préoccupent réellement, et ceux qui, quelle soit la situation, se protègent. Cette différence entre les uns et les autres dépend en grande partie du mode de management, mode de management des managers de terrain mais aussi de celui donné par les dirigeants. Jamais l’influence du DRH et sa crédibilité n’ont été aussi fortes. Cette crise le légitimise pour porter haut et fort la nécessité de mettre vraiment l’individu au coeur du système.

L’enjeu des DRH sera de garder cette place centrale au moment de la sortie de crise. Toutes les entreprises vont être occupées à relancer leur chiffre d’affaires et leur rentabilité. Et les dirigeants risquent d’oublier dans leurs arbitrages de prendre en compte cette dimension humaine. Forts de leur légitimité réaffirmée, 
les DRH devront faire entendre leur voix et ne rien lâcher
pour que l’ensemble de l’entreprise continue de placer les individus en son coeur. L’une des choses que cette crise doit avoir fait changer sur le fond est 
cette place de premier plan pour les DRH dans la gouvernance des entreprises
.

Interview en visio : 4 règles d'or pour gérer  son image à l'ère du Covid-19, E-réputation

Interview en visio : 4 règles d'or pour gérer  son image à l'ère du Covid-19, E-réputation

Depuis le début du confinement, les vignettes de visioconférence parsèment les écrans des débats et journaux télévisés. C’est le moyen habile qu’ont trouvé les chaînes de télévision pour compenser la réduction du nombre d’invités physiques en plateau et en direct. Pour l’interviewé, l’exercice n’est toutefois pas aussi évident qu’il y paraît. Voici pourquoi.

Avant que la pandémie du Covid-19 n’impose des règles strictes de distanciation sociale , les médias télévisuels rechignaient quelque peu à l’idée de faire intervenir un invité en se connectant depuis sa webcam ou son smartphone. Mis à part quelques événements d’actualité urgente où tout témoignage est le bienvenu, quel que soit le mode de communication, le plateau en studio ou en externe avec une caméra étaient les solutions prioritairement prisées. Là aussi, le coronavirus est venu briser la routine éditoriale. Dorénavant, les experts et dirigeants convoqués parlent depuis leur domicile, ou dans leur jardin pour les mieux lotis. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la façon de se préparer pour cet exercice. Accorder un entretien en « visio » avec des journalistes face à un public virtuel mais présent est délicat !

La visio, c’est parti pour durer

La crise sanitaire a propulsé la visioconférence sur le devant des plateaux TV et il est fort à parier que ce format va perdurer. Peut-être pas avec une telle fréquence et autant de systématisation mais, pour les rédacteurs en chef et les chefs d’édition, la visio a rapidement prouvé sa souplesse et sa performance pour le recueil de propos sur un sujet d’actualité. Avec de surcroît la perspective de la 5G mobile, où la bande passante sera largement supérieure à celle des réseaux télécoms actuels, les rédactions réfléchiront forcément à deux fois avant de se décider à solliciter à distance un témoin ou bien envoyer une équipe sur place enregistrer son discours.

Ce changement de paradigme éditorial n’est pas anodin  pour les personnes amenées à s’exprimer publiquement dans le cadre de leur métier , leurs responsabilités ou leur expertise sur un thème donné. Même les plus rodés à la pratique de l’expression télévisuelle vont devoir intégrer de nouveaux paramètres s’ils veulent éviter que leur interview en visio ne figure au vaste catalogue des bêtisiers qui tournent en boucle à chaque fin d’année. Il est crucial de comprendre que réaliser un entretien en visio avec la presse n’a rien à voir avec la pratique de réunions virtuelles.

Paramètre n° 1 : la technique, c’est vous

Dans un contexte d’interview visio, l’invité ne bénéficie pas de l’infrastructure technique professionnelle d’une émission télévisée. Fini le micro que le technicien son vous installe et vous règle. Terminé le placement en plateau et le cadrage que l’équipe de la régie assure durant la retransmission. Derrière votre webcam ou votre smartphone, c’est soudainement vous qui  vous posez en réalisateur (du moins en partie).

Ce qui implique de facto quelques vérifications préalables pour ne pas connaître un fiasco, qui ferait le délice des réseaux sociaux. Ces vérifications commencent par un petit examen rapide de choses essentielles. Il convient de s’assurer de disposer d’une connexion avec un bon débit et d’avoir suffisamment de batterie si on est en extérieur (certaines applis de visio sont gourmandes en énergie) et de tester micro et oreillettes. Ces détails,  dont un invité ne se préoccupe pas sur un plateau, deviennent cruciaux en mode visio.

Paramètre n° 2 : soyez le maître des lieux

Une règle communément admise en média training télévisuel est que votre message est constitué à 70 % en moyenne par le non-verbal. Même avec le plus huilé ou le plus captivant des discours, un geste ou un détail peut, à lui, seul brouiller l’attention de celles et ceux qui vous regardent et écoutent. Au point même de les faire décrocher de vos paroles pour se focaliser sur ces interférences parfois hypnotiques.

Dans le cadre d’une interview en visio, ces aspects prennent une importance encore plus forte. Avant votre passage en direct, il convient d’abord de choisir un lieu calme, où vous ne serez pas susceptible d’être interrompu. Contrairement à ce journaliste de la BBC en mars 2017 en train de deviser doctement sur les rapports géopolitiques entre Corée du Nord et Corée du Sud lorsque ses bambins sont entrés dans la pièce et l’ont déstabilisé en un rien de temps ! Ce point est capital, car une telle intervention est l’assurance qu’on se souviendra de vous bien plus pour l’irruption intempestive  que pour la pertinence des propos.

Paramètre n° 3 : restez dans le cadre

Une fois le lieu élu, il s’agit de le rendre avant tout fonctionnel. D’abord en déterminant le cadrage à travers lequel vous apparaîtrez à l’écran. Depuis le 17 mars, il n’est pas rare de voir des experts se filmer en contre-plongée, sous le menton ou alors à une distance trop proche ou trop éloignée de la webcam. Résultat : la personne n’est pas valorisée et le spectateur perd à nouveau le fil de ses paroles à cause d’un cadrage inapproprié.

Idem avec les éléments constituant le décor d’une pièce. En visio, on a tôt fait d’oublier qu’on se filme depuis chez soi. Certains objets, tableaux, meubles, livres, etc. vous sont certes familiers mais peuvent dérouter et dévier l’attention du téléspectateur. Dans ces cas-là, mieux vaut jouer la sobriété plutôt que faire un entretien parasité par votre papier peint seventies ou une sculpture bizarre.

Paramètre n° 4 : soignez votre allure

Pour l’image personnelle, une interview en visio n’est pas neutre. Autant dans le cadre des réunions de travail en vidéoconférence,  certains codes vestimentaires peuvent passer (selon la culture de l’entreprise) , autant devant un public large, le piège de l’image peut vite se refermer. Les éléments vestimentaires sont clairement à considérer même si en plein confinement, le relâchement est parfois sournois. 

A cet égard, il ne faut jamais oublier l’interview catastrophe du Pr Jean-François Mattei, lors de la canicule meurtrière de 2003. Alors ministre de la Santé, il dialoguait en duplex TV depuis la terrasse de son lieu de villégiature et vêtu d’un polo noir décontracté. Le hiatus entre l’image projetée et le contexte du moment fut terrible.

Ultime point à considérer : le visage. Certes, il ne s’agit pas de s’improviser en spécialiste de la beauté et de manier avec dextérité les palettes de maquillage. Néanmoins, un brin d’attention à l’allure dégagée est conseillé. Une chevelure en pétard, une barbe improbable, un bouton sur le visage constituent autant de détails qui peuvent ruiner l’écoute d’une interview. Et en visio, il n’y a pas de passage par la case maquillage professionnel pour raviver le teint et dompter les mèches rebelles. Plus que jamais, l’interviewé détient les clés de son image.

Olivier Cimelière est directeur adjoint ESJ Pro Entreprise

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Les dirigeants doivent-ils déserter Twitter et LinkedIn ?

les concours et appels à projet 2020, Aides et Réseaux

les concours et appels à projet 2020, Aides et Réseaux

Pour gagner en visibilité, gagner des sous ou être accompagné, candidatez à un concours ou appel à projet. Les Echos Entrepreneurs vous proposent la liste des opportunités en cours. A vous de tenter votre chance !

Au-delà des gains financiers possibles, participer à un concours ou à un appel à projet permet d’accroître la notoriété d’une jeune entreprise.

Être sélectionné peut également se révéler un gage de crédibilité supplémentaire pour de futurs investisseurs. Les Echos Entrepreneurs vous proposent une liste régulièrement remise à jour des concours s’adressant aux porteurs de projet ou aux entrepreneurs déjà installés. A vos marques, prêts… Candidatez !

Contactez-nous // Vous avez un concours ou un appel à projets à répertorier ? Envoyez-nous par email le formulaire ci-dessous sur redaction-entrepreneur[at]lesechos.fr

Nom du concours et de la structure à l’origine de l’appel à candidature
Date limite de dépôt du dossier : 
Profil d’entrepreneur
Dotation / bénéfices
Lieu d’incubation ou accélération : 
Lien ou contact d’inscription

Service gratuit. Ne seront traités que les formulaires correctement remplis.

Appel à candidatures de l’incubateur Rhizome

Date limite de dépôt du dossier : le 2 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises innovantes de moins de 5 ans, en cours de développement ou ayant finalisé une première offre service/produit et dont l’activités en lien avec les thématiques d’innovation proposées.
Dotation : accompagnement individualisé avec une équipe pluridisciplinaire, formations et des rendez-vous individuels réguliers avec des experts du secteur et de l’entrepreneuriat, mise en relation avec les acteurs de l’écosystème et opportunités business.
> S’inscrire

Appel à candidatures French Tech 120

Date limite de dépôt du dossier : le 6 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise innovante et indépendante ayant son siège social en France, ayant clôturé son premier exercice fiscal à partir de 2020 et ayant fait une levée de fonds d’au moins 20 millions d’euros au cours des trois dernières années ou ayant un chiffre d’affaire de plus de 5 millions d’euros
Dotation : programme d’accompagnement d’un an donnant accès à une visibilité renforcée, au travers d’opérations d’influence, de communication et de présence dans les délégations officielles à l’étranger, une offre de services spécifique proposée par les administrations et services publics partenaires et une identification de leurs besoins en termes de réglementation et de politiques publiques pour contribuer à la construction de nouvelles réglementations
> S’inscrire

Appel à candidatures French Tech Next40

Date limite de dépôt du dossier : le 6 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise faisant partie de French Tech 120 (voir ci-dessus) et ayant fait une levée de fonds d’au moins 100 millions d’euros au cours des trois dernières années ou étant valorisée à plus d’un milliard d’euros (licorne); ou ayant un chiffre d’affaires de plus de 5 millions d’euros et ayant fait une levée de fonds parmi les plus importantes de ces trois dernières années.
Dotation : label French Tech Next 40.
> S’inscrire

CréArgenteuil

Date limite de dépôt du dossier : le 6 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : résidant à Argenteuil et environs ou désirant implanter un établissement principal à Argenteuil ou ayant créé ou repris une entreprise à Argenteuil depuis moins de 3 ans avec un projet innovant.
Dotation : lots et prestations pour un montant total de 16.000 euros.
> Site : creargenteuil.fr

Concours de création d’entreprises innovantes de l’Incubateur Descartes

Date limite de dépôt du dossier : le 7 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : porteur d’un projet de création de startup ou jeune entreprise créée après le 01/11/2018 souhaitant implanter son activité en Seine-et-Marne, et dont l’activité s’inscrit dans une de ces trois thématiques : villes de demain, nouveaux services numériques ou santé et société.
Dotation : incubation de votre projet pour une durée de 6 à 36 mois, ainsi qu’un prêt d’honneur pouvant aller jusqu’à 60.000 euros.
> S’inscrire

Incubateur Paris&Co Retail & L’Oréal

Date limite de dépôt du dossier : le 7 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises innovantes de moins de 8 ans, en lien avec les thématiques de l’appel à candidatures et en production (ou phase très avancée de développement) et/ou ayant finalisé une première offre service/produit.
Dotation : incubation d’un an au sein de Retail Paris&CO, comprenant un accompagnement personnalisé, l’accès aux partenaires de l’incubateur et le soutien d’une communauté d’entrepreneurs.
> S’inscrire

Incubateur Paris&Co Retail & FDJ

Date limite de dépôt du dossier : le 7 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises innovantes de moins de 8 ans, en lien avec les thématiques de l’appel à candidatures et en production (ou phase très avancée de développement) et/ou ayant finalisé une première offre service/produit.
Dotation : incubation d’un an au sein de Retail Paris&CO, comprenant un accompagnement personnalisé, l’accès aux partenaires de l’incubateur et le soutien d’une communauté d’entrepreneurs.
> S’inscrire

Appel à Projets « Eau et changement climatique » Le Village by CA Nevers et Véolia

Date limite de dépôt du dossier : le 9 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : start-up de moins de 3 ans développant des innovations ou des solutions sur l’usage de l’eau potable et non potable en milieu urbain et périurbain.
Dotation : accompagnement et hébergement de douze mois offert par Le Village by CA Nevers, accompagnement par des experts Veolia sur les sujets techniques et/ou managériaux.
>S’inscrire

Incubateur défense DefStart

Date limite de dépôt du dossier : le 11 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : projet innovant à fort potentiel : innovation de produit, de service, de procédé, d’organisation, d’usage… engagé dans les 4 filières économiques suivantes : Défense, Sécurité, Cybersécurité et Santé aux Armées.
Dotation : subvention de 40.000 euros, ainsi qu’un accompagnement personnalisé : intégration dans l’accélérateur de start-up «DEFSTART», à Bourges durant un an, avec hébergement gratuit dans un bureau meublé.
S’inscrire

Accélérateur PBTracks, opéré par Startup Palace

Date limite de dépôt du dossier : le 13 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : startups ayant développé des solutions pour faciliter la vente, l’envoi, la collecte et la gestion des flux documentaires ; des solutions liées au télétravail et aux nouvelles formes de travail ; ou encore des solutions pour aider les petites et grandes entreprises à améliorer leur communication. Les sociétés doivent être suffisamment matures, faire du hardware ou SaaS, avoir une équipe solide, avoir déjà une forte traction, être déjà sur le marché français ou européen avec une ambition forte de pénétrer le marché français.
Dotation : programme de 9 mois pour challenger son business model, sa communication, son growth hacking ou encore ses techniques de leadership. Possibilité de collaborer avec Pitney Bowes, de tester et développer des solutions, faire des POCs.
Lieu : ateliers et coachings prévus tout au long des 9 mois du programme en physique (Nantes, Paris) ou en virtuel.
> S’inscrire

Made in 92

Date limite de dépôt du dossier : le 13 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entrerpsie ayant son siège social sur le département des Hauts-de-Seine, immatriculée depuis moins de huit ans au 02/11/2020
Dotation : subvention de 10.000 euros
> S’inscrire

Incubateur Welcome City Lab

Date limite de dépôt du dossier : le 14 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : startups de moins de 5 ans ayant une première offre de produits ou services en cours de finalisation ou finalisée, dont le produit ou service sont notamment destinés aux secteurs du tourisme, et souhaitant se développer en France et/ou à l’international.
Dotation : intégrer l’incubateur pour une durée de 1 à 3 ans, afin de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, de possibilités de collaborations business et d’un hébergement.
> S’inscrire

Les Entrépides

Date limite de dépôt du dossier : le 14 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entrepreneurs de plus de 45 ans, actuellement au chômage depuis moins de 18 moins ou en cours de licenciement, et souhaitant entreprendre dans la région de Lille Métropole Nord, de Bordeaux, de Nancy ou de Parc de la Brenne.
Dotation : accompagnement de 6 mois reposant sur trois piliers : une écoute personnalisée, un soutien entrepreneurial à la carte et un temps de recul grâce à un regard extérieur.
> S’inscrire

Le prix de l’innovation Paris-Ouest La Défense

Date limite de dépôt du dossier : le 14 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : toutes typologies d’acteurs du territoire Paris-ouest présentant à la fois des solutions concrètes et des références positives et inspirantes.
Dotation : lancement d’un PoC avec une ville ou un territoire.
> S’inscrire

Concours Handi-Entrepreneurs

Date limite de dépôt du dossier : le 15 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : dirigeant d’entreprise reconnu travailleur handicapé dont le projet, inférieur à 4 ans, présente un caractère innovant ou original dans les technologies de l’information, l’informatique, les services à la personne ou le conseil.
Dotation : dotation financière de 3.000 euros.
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Trophées Leadexport

Date limite de dépôt du dossier : le 17 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises de la région Hauts-de-France actives à l’international.
Dotation : trophée leadexport et dotation de la part des partenaires de la CCI Hauts-de-France.
> S’inscrire

Appel à innovation Groupe Pomona – Améliorer la performance commerciale

Date limite de dépôt du dossier : le 17 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprises développant des solutions dans le domaine de la productivité (et particulièrement de la tournée vendeur), du marketing ou du management.
Dotation : opportunité de travailler avec le groupe Podoma
> S’inscrire

Provence Africa Connect

Date limite de dépôt du dossier : le 18 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : porteur de projet du territoire d’Aix-Marseille-Provence qui développe un projet ou un partenariat remarquable en Afrique.
Dotation : Un pitch de cinq minutes lors de la remise du prix les 7 et 8 avril prochains, de la visibilité multicanale, une interview vidéo du lauréat présentant son projet et diffusée sur les réseaux des partenaires, adhésion gratuite d’un an au sein du réseau Africalink, un accompagnement et tutorat pour formalisation / consolidation et développement du projet d’entreprise et prise en charge de la logistique (billets d’avion + hôtel) d’une mission en Afrique pour développer le projet.
> S’inscrire

AAP « Expérimentations de solutions numériques innovantes pour la formation et l’éducation

Date limite de dépôt du dossier : le 19 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise numérique et prioritairement start-up de moins de 6 ans ayant un projet dans le domaine d’activité des Edtech.
Dotation : subvention d’investissement de 100 % des dépenses éligibles, dans la limite d’un plafond de 50 000 euros.
> S’inscrire

Programme d’accélération Sport Tech de l’EMlyon Business School

Date limite de dépôt du dossier : le 20 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entrepreneurs dirigeants de start-up de l’univers du sport (Sport, Sport & Handicap, Sport & Entreprises, Big Data & Analytics, Fan Experience, Sport santé & nutrition, Equipements, Performance & sécurité, Smart Arenas, E-Sport,…) souhaitant accélérer leur processus d’accès au marché et de levées de fonds et mieux maîtriser leur passage de start-up à scale-up.
Dotation : programme de 6 mois animé par des experts de l’emlyon business school et par de grands acteurs du sport à l’expertise sectorielle. Parcours à la carte, avec 30h mentorat, des bootcamps, un accès aux ressources emlyon business school et des connexions aux réseaux business pertinents.
Lieu : Lyon (Ecully).
> S’inscrire ou contacter : startup@em-lyon.com

AMI « Développer des dispositifs performants de réemploi d’emballages en verre »

Date limite de dépôt de dossier : le 30 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : porteurs de projets souhaitant développer des solutions de réemploi d’emballages en verre.
Dotation : aides au financement du projet, pour un montant dépendant de sa nature.
> S’inscrire

Appel à projets pour les Partenariats régionaux d’innovation (PRI)

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME des régions Pays de la Loire, Nord-Pas de Calais-Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ayant des projets d’innovation au stade de la faisabilité d’un montant minimum de 200.000 euros ou des projets de développement ou d’industrialisation, d’un montant minimum de 400.000 euros. 
Dotation : aides d’Etat constituées à un taux maximum d’intervention de 50 %. Des cofinancements par les porteurs de projets sont systématiquement recherchés.
> S’inscrire

Appel à manifestation d’intérêt : Fonds Build-up International

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise française disposant déjà d’une expérience commerciale à l’export et ayant un projet d’acquisition créateur de valeur à l’étranger.
Dotation : investissement dans le projet par Bpifrance, en fonds propres ou quasi fonds propres, pour un montant compris entre 3 et 20 millions d’euros.
> S’inscrire

Grand Est : Be Est Projets d’Avenir

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME localisées dans le Grand Est ayant un projet innovant dans une des six thématiques proposées.
Dotation : entre 100.000 et 500.000 euros d’aides.
> S’inscrire

Hauts-de-France Projets d’Avenir

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME localisées dans la région Hauts-de-France ayant un projet innovant relevant d’une ou de plusieurs dynamiques stratégiques régionales définies dans le SRDEII (TRIMA, Euro-Hub, Welcome EU, Génération S et Crea-HDF), et/ou correspondre à des enjeux relevant de l’économie sociale et solidaire ou de la transition numérique.
Dotation : entre 100.000 et 500.000 euros d’aides.
> S’inscrire

Inno Avenir Bretagne

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME localisées en Bretagne ayant un projet innovant dans une des sept thématiques proposées.
Dotation : entre 100.000 et 500.000 euros d’aides.
> S’inscrire

Aide de la Région CCI Hauts de France pour vendre en ligne

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : entreprise implantée en Hauts-de-France, réalisant un chiffre d’affaires annuel inférieur à 2 millions d’euros et employant moins de 20 salariés, et ayant des frais de création ou de développment un site internet pour la vente en ligne et/ou le click and collect.
Dotation : subvention de la Région d’un montant de 500 euros.
> S’inscrire

Aide en faveur des investissements de transformation vers l’industrie du futur

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME et ETI qui réalisent un investissement dans un bien, inscrit à l’actif immobilisé et affecté à une activité industrielle sur le territoire français, dans une des catégories concernée par le dispositif.
Dotation : subvention allant de 10 à 40% de l’investissement, au maximum 800.000 euros.
> S’inscrire

Aide en faveur des investissements de décarbonation des outils de production industrielle

Date limite de dépôt de dossier : le 31 décembre 2020.
Profil d’entrepreneur : PME et ETI qui réalisent un investissement dans un bien, inscrit à l’actif immobilisé et affecté à une activité industrielle sur le territoire français, dans une des catégories concernée par le dispositif.
Dotation : subvention allant de 10 à 50% de l’investissement.
> S’inscrire

Programme d’accélération Miam

Date limite de dépôt du dossier : le 3 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : startups de la foodtech qui ont déjà une solution testée, une équipe ainsi qu’un début de traction.
Dotation : possibilité de collaborer avec deux grands acteurs de l’industrie agroalimentaire, Sodebo et Brioches Fonteneau, l’opportunité d’accélérer leur développement et de réfléchir ensemble à des solutions innovantes autour du Mieux Manger et des nouveaux emballages respectueux de l’environnement.
Lieu : ateliers et coachings prévus tout au long des 9 mois du programme en physique (Nantes, Paris) ou en virtuel.
> S’inscrire

L’Accélérateur Culture

Date limite de dépôt du dossier : le 4 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : entrepreneurs culturels évoluant dans l’une de ces six filières : arts visuels, spectacle vivant, patrimoine, métiers d’art, audiovisuel, ou édition.
Dotation : rejoindre pour 10 mois l’Accélérateur Culture de la Samoa, comprenant un accompagnement individualisé et sur-mesure, des ateliers collectifs et des conseils d’experts. Lieu : Nantes
> S’inscrire

Programme d’incubation Start d’EuraTechnologies

Date limite de dépôt du dossier : le 10 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : porteurs de projet et entrepreneurs dans la DeepTech, la FinTech, les Médias, la RetailTech, la PropTech, l’AgTech ou l’Industrie & Robotique.
Dotation : accompagnement personnalisé de 3 mois comprenant un financement pouvant atteindre 15 000€ (sous réserve d’éligibilité), un bureau gratuit, des coaching individuels ainsi que des formations, ateliers et rencontres.
Lieu : Lille, Roubaix, Willems ou Saint-Quentin.
> S’inscrire

Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique

Date limite de dépôt du dossier : le 12 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : engagement de partenaires à différents stades des filières bio, ayant un programme d’actions cohérent sur au minimum 3 ans avec un budget prévisionnel de 50 000 euros H.T. d’investissements minimum.
Dotation : subvention d’un montant maximum de 700.000 euros.
> S’inscrire

Concours Agretic

Date limite de dépôt du dossier : le 14 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : entreprise ou établissement domicilié en Bretagne, dans les secteurs agricole, agroalimentaire ou du numérique, ayant testé la mise en place (en interne ou en externe) d’une solution numérique innovante permettant d’accroître sa compétitivité et/ou de développer son activité.
Dotation : une dotation financière de 3 000 € ,un accompagnement par un expert de BDI et/ou d’une structure partenaire
dans la réalisation de leur projet d’innovation,un emplacement sur l’un des salons métiers SPACE ou CFIA pour promouvoir leur projet, et une exposition médiatique lors de la remise des prix.
> S’inscrire

Entrepreneurs dans la ville

Date limite de dépôt du dossier : le 17 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : jeune entrepreneur (20-40 ans), issu de quartiers prioritaires.
Dotation : accompagnement de deux ans comprenant : formation certifiée par une des meilleures école de commerce, réseau, mentorat, espace de coworking.
> S’inscrire

AAP Systèmes énergétiques villes & territoires durables

Date limite de dépôt du dossier : le 20 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : projets ayant pour objectif de développer le mix énergétique décarboné et compétitif ainsi que le changement des modes de production et des pratiques de consommation, et dont le budget total est supérieur ou égal à 2 millions d’euros.
Dotation : aide financière au projet, dont le taux est défini en fonction de la catégorie de l’entreprise au sens réglementaire et du mode de financement choisi.
> S’inscrire

AAP Économie circulaire – Écoefficience dans l’industrie, l’agriculture et l’eau

Date limite de dépôt du dossier : le 20 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : projets ayant pour objectif de développer des solutions industrielles permettant de concrétiser le passage d’un modèle économique linéaire « fabriquer, consommer, jeter » à un modèle circulaire, dont le budget total est supérieur ou égal à 2 millions d’euros.
Dotation : aide financière au projet, dont le taux est défini en fonction de la catégorie de l’entreprise au sens réglementaire et du mode de financement choisi.
> S’inscrire

AAP de l’ADEME Bioéconomie et protection de l’environnement

Date limite de dépôt du dossier : le 20 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : projets intégrant une démarche d’éco-conception de la solution permettant de réduire les impacts environnementaux des activités ciblées, dont le budget total est supérieur ou égal à 2 millions d’euros.
Dotation : aide financière au projet, dont le taux est défini en fonction de la catégorie de l’entreprise au sens réglementaire et du mode de financement choisi.
> S’inscrire

AAP Horizon 2020 « Green Deal »

Date limite de dépôt du dossier : le 26 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : projet concernant l’une des 20 thématiques détaillées dans l’appel à projets, chacune en rapport avec la transition énergétique.
Dotation : aide financière au projet selon la thématique, pour un total d’un milliard d’euro
> S’inscrire

L’incubateur-accélérateur Atomic Labs de Contentsquare

Date limite de dépôt du dossier : le 29 janvier 2021.
Profil d’entrepreneur : startup française évoluant dans l’un de ces domaines : Adtech, Retail ou Social Impact.
Dotation : rejoindre le programme Atomic Labs, en incubateur ou en accélérateur.
> S’inscrire

Programme d’accompagnement Sista x Bold

Date limite d’opération : le 11 mai 2021.
Profil d’entrepreneur : femmes d’au moins 18 ans représentante légal d’une société commerciale immatriculée en France depuis au moins 12 mois et détenant le contrôle effectif de la société commerciale.
Dotation : une heure d’échange avec l’un des 100 experts sur des thématiques identifiées : gestion de crise, plan de trésorerie, communication de crise, organisation, business model, communication, ressources humaines.
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– Date limite de dépôt du dossier (essentielle car le classement s’effectue par date. Vous ne serez pas répertorié si vous ne mentionnez pas de date)
– Profil d’entrepreneur
– Dotation
– Lieu (pour les incubateurs et accélérateurs)
– Lien ou contact d’inscription

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les conférences et salons pour 2020, La communauté

les conférences et salons pour 2020, La communauté

Conférences, salons, webinars… Découvrez tous les événements qui aident les startuppeurs à créer et développer leur jeune entreprise. Cet article est régulièrement remis à jour. 

AVERTISSEMENT / EN RAISON DES RESTRICTIONS SANITAIRES, CERTAINS EVENEMENTS PEUVENT SUBIR DES ANNULATIONS OU DES MODIFICATIONS DE LIEU ET DE DATE.

Cette page concerne les événements spécifiques aux start-up. Pour vous aider dans la gestion quotidienne de votre entreprise, nous vous proposons de consulter l’agenda des entrepreneurs.
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Prospecter, réseauter, s’inspirer, se faire connaître auprès de la presse et du grand public. Les salons et autres événements sont autant d’occasions de travailler la notoriété d’une start-up, sur son propre domaine d’expertise, voire au-delà. Un investissement qui coûte cher mais qui peu s’avérer très fructueux pour peu que vous soyez bien préparé.

Pour vous aider à cibler les événements, la rédaction vous a préparé une sélection des grands incontournables, sur des secteurs différents, en France et à l’international. A vos agendas !

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> Plus d’informations en bas d’article.

Novembre 2020

Le Grand Bain par la French Tech Aix-Marseille : événement de prospective positive pour plonger dans le futur de la tech inclusive et durable.
Date : 13 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site

Actinspace 2020 : hackaton qui invite tous les passionnés du domaine spatial à relever un des défis proposés par le CNES, l’ESA et leurs partenaires.
Dates : les 13 et 14 novembre 2020. Lieu : Brest. Site

France is AI : rendez-vous annuel européen qui rassemble les acteurs clés du secteur de l’intelligence artificielle et s’articule autour de six panels majeurs : recherche, investissement, santé, cybersécurité, vente et industrie.
Date : le 16 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site

Hello Tomorrow Global Summit : sommet international de la deeptech.
Dates : du 16 au 20 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site

Entrepreneures à impact : table-ronde organisée par Start In Saclay avec Arthur Auboeuf (Time for the Planet), Coralie Gaudoux (Makesense),Jean-Gabriel Levon (Ÿnsect) et Guy Pezaku (Murfy).
Date : le 17 novembre 2020. Site

Smart Cty Expo World Congress : sommet international sur les Smart Cities.
Dates : les 17 et 18 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site

SophI.A Summit : séminaire international consacré à l’intelligence artificielle, où seront présentées les avancées récentes dans le domaine de l’IA et de ses applications à travers le regard de 17 spécialistes internationaux.
Dates : du 18 au 20 novembre 2020. Lieu : en ligne, depuis Sophia Antipolis. Site

Game of Brain : deux jours intensifs durant lesquels 12 jeunes porteurs de projets incubés dans les pépites de la région Grand-Est travaillent chacun à propulser leur startup.
Dates : les 21 et 22 novembre 2020. En ligne. Site

Innovation responsable : un levier pour rebondir après la crise : évènement de lancement des Rencontres de la Recherche et de l’Innovation, qui s’articuleront autour du thème de l’innovation responsable.
Date : le 23 novembre 2020 de 16h à 18h. En ligne. S’inscrire

La Semaine des Business Angels : semaine de webinar, rencontres et conférences en ligne organisée par France Angels pour mieux faire connaître l’activité et les réseaux des Business Angels.
Dates : du 23 au 27 novembre 2020. Site : semaineba.com

French Tech Week Grande Provence : semaine de keynotes, tables rondes, ateliers, afterworks, conférence et rencontres en ligne organisée par la French Tech Grande Provence Région Sud.
Dates : du 23 au 29 novembre 2020. Site : lafrenchtech-grandeprovence.fr

Talk Product-Market Fit : lancer le bon produit sur le bon marché : webinar pour apprendre à lancer un produit qui aura du succès et qui atteindra son product Market Fit; animé par Oussama Ammar, fondateur de l’incubateur The Family.
Date : le 24 novembre 2020 de 18h00 à 19h00. S’inscrire

Africarena : sommet des start-ups innovantes et connectées du continent africain, en présence d’entrepreneurs, d’investisseurs et d’experts, représentants 32 pays.
Dates : les 24 et 25 novembre 2020. Lieu : Le Cap, Afrique du Sud. Site : africarena.com

Programme 3 jours pour entreprendre Médias et Deep Tech : 3 jours intensifs organisés par Euratechnologies pour vous aider à trouver l’idée de start-up qui vous correspond le mieux dans le secteur des médias et des deeptech.
Dates : du 24 au 26 novembre 2020. Site

Le Salon des Maires et des Collectivités Locales. Rendez-vous national qui réunit les grands acteurs de la commande publique.
Dates : du 24 au 26 novembre 2020. Lieu : en ligne. Site : smcl2020.site.calypso-event.net

Créer demain : 2 jours de conférences, ateliers et masterclass en ligne sur le thème de l’innovation frugale, organisés par l’Agence Économique Régionale Bourgogne-Franche-Comté.
Dates : les 25 et 26 novembre 2020. Site : creerdemain.aer-bfc.com

NextGen Entreprise Summit : événement dédié aux nouvelles formes de management et d’organisation. 
Date : le 26 novembre 2020. Lieu : Centre de Conférence Pierre Mendès France, Paris. Site : thenextgenenterprise.com

Startupweekend ESS : hackaton pour créer sa start-up dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire en 54h et en équipe.
Dates : du 27 au 29 novembre 2020. En ligne. S’inscrire

Table-ronde virtuelle « Entreprendre en Santé » : table-ronde en ligne pour rencontrer les étudiants-entrepreneurs de l’Université Paris Saclay qui inventent la santé de demain, et échanger avec des spécialistes du secteur.
Date : le 30 novembre 2020 à 13h15. Site
 

Décembre 2020

Longevity : Assises nationales du vieillissement, rendez-vous des décideurs publics et privés de la silver économie.
Date : le 1er décembre 2020. Lieu : Bordeaux et en ligne. Site : longevity-congres.com

Innovations et collaborations : les clés du rebond ! : évènement de clôture des rencontres régionales de la recherche et de l’innovation Hauts-de-France, autour de trois tables rondes animées par des acteurs économiques de la région.
Date : le 3 décembre 2020 de 13h30 à 17h. S’inscrire

Challenge Santé et Digital : hackaton en ligne organisé par Start in Saclay pour réfléchir par équipes de 5-6 personnes à comment monter un projet privé ou institutionnel en relation avec les innovations digitales au service de la santé.
Dates : du 4 au 6 décembre 2020. S’inscrire

Les 10 erreurs à ne pas commettre pour créer sa startup : webinar animé par Michel Onfray, startup manager senior de Grand nancy Innovation et Albert Szulman, fondateur et COO de Scale-Up Booster.
Date : le 8 décembre 2020 de 11h00 à 12h30. S’inscrire

France Innovation Meetings – Santé, Cosmétique, Agro : demi-journée de rendez-vous d’affaires ciblés organisés en visio, réunissant les acteurs privés de la R&D et de l’innovation qui recherchent ou apportent des solutions aux problématiques des secteurs de la santé, de la cosmétique et de l’agroalimentaire.
Date : le 10 décembre 2020. S’inscrire

Comment protéger mes brevets et marques à l’international ? : webinar pour identifier les prérequis nécessaires à un développement à l’international dans votre stratégie de propriété intellectuelle.
Date : le 10 décembre 2020 de 10h00 à 11h30. S’inscrire

Effectuation: The art of entrepreneurial thinking : webinar sur la pensée entrepreneuriale, animé par le docteur Tiago Ratinho, professeur associé d’entrepreneuriat à l’IÉSEG.
Date : le 11 décembre 2020 de 13h00 à 14h00. S’inscrire

Avril 2021

Emerging Valley : sommet de l’innovation organique et des startups émergentes Afrique-Europe.
Dates : les 7 et 8 avril 2021. Lieu : Palais du Pharo, 58 Boulevard Charles Livon, Marseille. Site : emergingvalley.co 

Juin 2021

Viva Technology : cinquième édition du salon VivaTech dédié aux start-up et à l’innovation avec deux journées dédiées aux professionnels et une journée ouverte à tous.
Dates : du 17 ou 19 juin 2021. Lieu : Parc des Expositions, Porte de Versailles, Paris. Site : vivatechnology.com

Septembre 2021

Paris Retail Week : événement européen des professionnels du retail.
Dates : du 28 au 30 septembre 2021. Lieu : Paris Porte de Versailles. Site : parisretailweek.com

Equipmag : rendez-vous des professionnels de l’agencement et de l’équipement du point de vente.
Dates : du 28 au 30 septembre 2021. Lieu : Paris Porte de Versailles. Site : equipmag.com

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Arbitrage : encore trop peu de femmes !, Profils

Arbitrage : encore trop peu de femmes !, Profils

Le monde de l’arbitrage est un monde très masculin. Le « Pledge for equal representation in arbitration » n’est autre qu’une incitation à rappeler à la communauté arbitrale que l’on peut aussi nommer des femmes comme arbitres. En effet, les professionnels de l’arbitrage souhaitent atteindre une représentation équitable, idéalement la parité. Même si le nombre de femmes désignées comme arbitres évolue grâce à des initiatives comme le pledge, mais aussi à des mesures prises en ce sens par les  institutions d’arbitrage , nous sommes encore très loin de la parité et les femmes sont encore sous-représentées au sein des tribunaux arbitraux.

Volontarisme

L’effort s’est d’abord porté sur les engagements volontaires. Le 18 mai 2016 a donc été officiellement lancé l’engagement pour l’égalité des chances pour les femmes en arbitrage. C’est une démarche volontariste. Cet engagement s’inscrit dans l’action de l’Union internationale des avocats (UIA) pour la défense de la  diversité et la promotion des femmes dans le leadership, l’un de ses axes de travail pour l’année 2020. Le pledge pour avoir un réel impact doit être porté et donc signé, à côté des individus, par de plus en plus de grandes organisations, mais aussi par des grands cabinets d’avocats, des entreprises… aujourd’hui on atteint plus de 4.000 signatures, en ce comprises celles des individus.

Une transparence salutaire

Parallèlement à ce volontarisme, la transparence a aussi servi la cause de la  parité . La publication depuis 2016 de la composition des tribunaux arbitraux par la CCI devrait contribuer à améliorer la situation. Cette politique de transparence devrait promouvoir « la diversité régionale, générationnelle, ainsi que la diversité homme-femme dans la nomination des arbitres ».

L’association Arbitral Women déplore l’absence de parité dans les désignations d’arbitres. Ainsi dans le cadre du CIRDI, seules 15 femmes figurent parmi les 60 nominations en 2019. Malgré les progrès notables des institutions arbitrales, ces dernières années, en faveur de l’égalité, la lutte pour la parité entre les sexes dans l’ institutions d’arbitrage doit continuer. Les listes d’arbitres échangées entre les parties ou les arbitres au stade de la constitution du tribunal arbitral doivent être davantage paritaires pour contribuer à la désignation de davantage de femmes comme arbitres.

Si la Cour internationale d’arbitrage de la CCI évoque avec fierté que ses membres sont à parité hommes/femmes pour la mandature 2018-2021, tel n’est pas le cas s’agissant des désignations d’arbitres. En effet, les efforts déployés par la CCI ont permis de passer à un taux de 11 % à 21 % de femmes désignées comme arbitres… On ne peut que s’en féliciter, mais on est encore bien loin de la parité !

Souhaitons que dans le prolongement de cette signature de l’UIA d’autres suivent encore. On peut regretter qu’aucun cabinet franco-français ne soit à ce jour signataire. Ce serait certainement une chance et une réelle opportunité de la place de Paris de s’engager et de s’investir sur ces questions.

Par Laurence Kiffer, avocate, arbitre, médiatrice

Après avoir créé la licorne Branch, Madalina Seghete investit dans la tech de demain, La communauté

Après avoir créé la licorne Branch, Madalina Seghete investit dans la tech de demain, La communauté

« En fait je crois que j’ai toujours voulu faire les choses les plus difficiles possible. » Avec l’entrepreneuriat, Madalina Seghete a touché juste. Aujourd’hui à la tête de Branch, une licorne américaine qui fluidifie le parcours des utilisateurs entre différents navigateurs et permet aux marques de le suivre de manière précise, la jeune femme ne se destinait pourtant pas à la création d’entreprise. Après une enfance « matériellement difficile », sous le communisme en Roumanie, ses parents attendent d’elle qu’elle devienne « médecin ou ingénieur », raconte-t-elle. C’est la deuxième option qu’elle choisira, mais pas dans n’importe quel contexte : grâce à une bourse, celle qui se fait désormais appeler « Mada » a étudié l’ingénierie informatique à Cornell, l’une des plus prestigieuses universités américaines.

Avec du recul, l’entrepreneuse confie qu’elle aurait préféré un cursus qui correspondait plus à ses aspirations créatives, comme le développement informatique. Un manque cependant comblé à Stanford, où la jeune femme complète son parcours universitaire et prend un cours de design informatique, dont le professeur changera le cours de sa vie. Alors que de nombreux entrepreneurs interviennent dans le cours, Mada lui confie qu’elle trouve ces start-up « extrêmement intéressantes », mais qu’elle ne s’imagine pas en créer une. « Il m’a répondu : Mada, tu as d’excellentes notes, tous les groupes de travail auxquels tu participes ont de bons résultats, si toi tu ne lances pas de start-up, qui le fera ? J’avais confiance en lui et je me suis dit, OK, s’il croit que je peux le faire, je peux le faire », se souvient-elle.

Travailler dans une start-up avant de se lancer

A la sortie de l’université, elle passe tout de même un an chez Deloitte, puis rejoint une start-up en tant qu’employée « ce que je conseille à tous ceux qui veulent en lancer une », avise-t-elle. C’est en juin 2012 que Madalina Seghete retrouve des anciens camarades de Stanford avec qui elle décide de se lancer, enfin, dans l’aventure entrepreneuriale. Les trois compères créent tout d’abord Kindred Print, une application permettant de faire imprimer des photos facilement. Comme souvent, ce premier projet fait prendre conscience à l’entrepreneuse d’une problématique bien plus large : les marques n’arrivent pas à traquer le parcours de leurs utilisateurs quand ils passent d’un navigateur à l’autre. Branch est née.

Cinq ans après sa création, la start-up a officiellement récolté 242 millions de financement, sans avoir encore fait part de ses derniers tours de table aux médias. Elle fait partie de l’une des 37  licornes cofondées par des femmes dans le monde, selon le décompte de Crunchbase. Madalina Seghete y a joué le rôle de directrice du marketing, avant de prendre la tête de la stratégie et du développement commercial. Elle se concentre aujourd’hui sur la conquête de nouveaux marchés, en Amérique latine et en Afrique notamment.

Faire grandir ses équipes

Extrêmement fière d’avoir fait grandir des gens au sein de ses équipes, l’entrepreneuse dit ne pas se lasser d’entendre les commentaires de clients satisfaits. « Quand je croise des gens qui me disent, ‘oh mon Dieu, j’adore Branch, j’ai construit mon business dessus’, c’est un sentiment incroyable », se réjouit-elle. Présente dans des groupes d’entraide de femmes entrepreneurs, Madalina Seghete a en outre investi dans de nombreuses jeunes pousses fondées par des femmes. L’occasion d’accorder à d’autres l’impulsion que son professeur de Stanford lui a, fort heureusement, donnée.

Qui possède… Sanofi, Schneider Electric et Société Générale ?, Introduction en bourse

Qui possède… Sanofi, Schneider Electric et Société Générale ?, Introduction en bourse

Sanofi, L’Oréal comme actionnaire de référence

Avec sa participation de 9,43 % qui lui confère 16,85 % des droits de vote, L’Oréal s’impose comme le premier actionnaire de Sanofi, juste devant le gestionnaire d’actifs américain BlackRock qui dispose de 5,90 % du capital du groupe pharmaceutique. En dehors des salariés dont la participation s’accroît d’année en année – 1,62 % des actions au 31 janvier 2020, contre 1,54 % fin 2017 et 1,28 % fin 2015 – et des titres autocontrôlés (0,25 %), le reste du capital (82,80 %) est aux mains du public. Les investisseurs institutionnels en possèdent 77,43 %, dont 26,58 % sont la propriété d’Américains, 16,24 % de Français et 14,41 % de Britanniques. Les institutions allemandes détiennent, quant à elles, 4,08 % des actions Sanofi, la Suisse 1,95 % et le Canada 1,71 %.

Schneider Electric, un fort pourcentage d’autodétention

Parmi les actionnaires significatifs de Schneider Electric, Sun Life Financial et BlackRock font, évoluer, année après année, leurs participations respectives. Celle du premier est passée de 5,5 % du capital fin 2017 à 8,5 % au 31 décembre 2019, quand celle du second était de 6,2%, contre 5,5% deux ans plus tôt. La part du capital détenue par les salariés – près d’un sur deux est actionnaire du groupe – est en légère baisse, à 3,7%, contre 4,3% fin 2018. Les 5,3 % d’autodétention exceptés – l’un des plus forts taux du CAC 40 -, les actions restantes (76,2 %) sont entre les mains du public.

Société Générale, les salariés relégués au second rang

Longtemps première cohorte d’actionnaires de Société Générale, les salariés de la banque rouge et noire se sont, ces dernières années, fait doubler par BlackRock. Au 31 décembre dernier, le gestionnaire d’actifs américain détenait 6,54 % du capital, tandis que les salariés n’en possédaient plus que 6,52 %, mais avaient toujours 10,82 % des droits de vote contre seulement 6,05 % pour BlackRock. Quatrième dans le tour de table, The Capital Group a allégé sa participation à 2,04 %, tout comme la Caisse des dépôts et des consignations à 2,41 %. Hormis les 0,43 % d’autodétention, le capital restant (82,04 %) est considéré comme flottant.

4 dispositifs utiles pour lancer sa start-up, Aides et Réseaux

4 dispositifs utiles pour lancer sa start-up, Aides et Réseaux

Pour répondre au nombre croissant de projets innovants dans l’île, de nouvelles structures d’accompagnement se mettent en place. Au centre du jeu, l’incubateur public « historique » Inizia dont l’activité s’est accéléré depuis 2013. Mais désormais d’autres entités ou dispositifs participent à l’éclosion de jeunes pousses locales avec le soutien actif d’entrepreneurs confirmés originaires de l’île. Le point sur les principaux dispositifs pour lancer sa start-up en Corse.

#1 L’incubateur Inizià (Bastia et Ajaccio)

C’est le seul incubateur en Corse. Créé en 2006 au sein de l’agence de développement économique de la Corse, ce programme est devenu en 2013 une association autonome pour élargir son périmètre à tout projet innovant, lié ou non à la recherche publique. « Nous n’avons pas de spécialité mais nous essayons de coller aux thématiques de la Collectivité de Corse : énergie, ressources naturelles et technologie », précise Emmanuel Pierre, directeur de l’incubateur Inizià financé par la collectivité insulaire.

Deux espaces de 200 m² au total, l’un à Bastia l’autre à Ajaccio, hébergent une vingtaine de projets par an. « La majorité de ceux qui frappent à notre porte sont dans le numérique, le plus souvent au stade d’une idée déjà formalisée. L’accompagnement dure 18 à 24 mois en moyenne », continue le directeur.

Une équipe de quatre personnes aident les jeunes pousses à valider leurs idées, imaginer un business model, échafauder un business plan. En fonction des attentes de la start-up, des ressources internes ou externes peuvent être mobilisées. Depuis sa création, Inizià a accueilli 65 projets parmi lesquels iMusic-School, StepSol et Icare. L’incubateur lancera à la fin de l’année un nouveau programme d’accélération dédié aux entreprises en croissance. L’objectif est ainsi de retenir les jeunes pousses en Corse. « Quelques projets ont continué leur développement sur le continent mais nous ne désespérons pas de les ramener en Corse », estime Emmanuel Pierre.

#2 Corsican Tech (Bastia)

Fondé en juin 2015, le label associatif symbolisé par un sanglier fédère une quarantaine d’entreprises corses, des jeunes start-up mais aussi des business plus matures tel iMusic-School. Son objectif est de partager des expériences, faire progresser les jeunes pousses et mieux faire connaître les pépites corses sur le continent et à l’international.

Inspiré par le modèle French Tech, Corsican Tech anime l’écosystème en organisant notamment des résidences d’accélération. « Pendant quatre jours, cinq start-up se réunissent dans une villa où elles sont accompagnées par trois coachs et cinq experts, indique Jean Leccia, cofondateur de l’organisation. L’objectif est de tenir ce type d’événements deux fois par an. » L’initiative insulaire est soutenue financièrement par les communautés d’agglomérations d’Ajaccio et de Bastia (CAPA et CAB), et des sponsors privés, comme La Poste ou la start-up Mojo.

Le réseau entretient aussi des relations avec des structures continentales, notamment à Toulouse. Des rendez-vous avec des investisseurs sont également arrangés, même si la crise du Covid-19 a quelque peu ralenti le rythme des entrevues. La Corsican Tech a ainsi organisé une rencontre entre Icare et le fonds ACG Management (devenu Smalt Capital) auprès duquel la jeune pousse a levé 2,5 millions d’euros en 2017.

#3 Pôle Pepite (Corte)

Depuis 2016, l’université Pascal Paoli a ouvert un Fab Lab et un espace de coworking où se mélangent étudiants, start-up et créatifs. Créé en 2014, le Pôle Pepite (Pôle Etudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) sensibilise et accompagne les étudiants corses grâce à de nombreux événements : challenge innovation organisé avec la fondation de l’université, hackathon, concours pour l’entrepreneuriat créatif et culturel…

Les étudiants qui bénéficient de son accompagnement peuvent y trouver de la formation, des conseils de mentors et d’experts et l’accès au statut d’étudiant-entrepreneur pour concilier la poursuite d’un cursus avec un projet entrepreneurial. « L’accompagnement se fait un peu à la carte, selon les besoins de chacun », précise Vannina Bernard-Leoni, responsable du pôle innovation et développement de l’Université de Corse. En cinq ans, 68 entreprises ont été créées et 8 reprises par les 250 étudiants diplômés en entrepreneuriat.

En 2015/2016, deux étudiants ont été lauréats nationaux du prix Pepite : Jérémy Neyrou avec Icare, une bague connectée permettant de régler ses achats, et Christian Franchi fondateur de Geogo, un outil de transmission de données médicales en zone non couverte par les réseaux téléphoniques. « Si au début, beaucoup de projets étaient de type start-up, aujourd’hui les entreprises accompagnées soutiennent plus largement le développement local. Ce sont beaucoup de projets de proximité », note Vannina Bernard-Leoni.

Grâce au Fab Lab, les profils les plus créatifs peuvent découvrir les outils mis à leur disposition et constituent un écosystème de « néo-artisans ». L’un des objectifs du Pôle Pepite est ainsi de créer des micro-marchés autour de son laboratoire. « Notre ambition est de contribuer à relancer une économie productive au cœur de la Corse », souligne la responsable du pôle innovation et développement de l’université.

#4 Kedge Business School (Bastia)

En septembre 2016, l’école de commerce a ouvert à Bastia son « start-up Lab ». Pascal Agostini, le directeur de l’établissement bastiais géré par la CCI de Corse, le définit comme un « préincubateur ». « Sur un accompagnement de quatre à six mois, le but est de transformer une idée en un projet plus abouti », explique-t-il. Le dispositif a déjà accueilli 20 projets portés par les étudiants de Bac+3, soit une moyenne de cinq projets par an.

Accompagnés par des mentors et des coachs, les porteurs de projet bénéficient aussi du mécénat de compétences apporté par le Crédit Agricole corse. Les projets les plus avancés peuvent ainsi se voir accorder un soutien financier. Désormais rôdé, le dispositif cherche à s’étendre. Un partenariat est en cours de développement avec une business school de Dublin afin de favoriser les échanges avec l’Irlande. « Nous souhaitons aussi nous ouvrir à d’autres publics comme les demandeurs d’emploi ou les salariés », précise Pascal Agostini. A terme, le directeur espère créer un programme d’incubation à Bastia mais aussi Ajaccio.