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des bons d’achat pour soutenir les commerçants, Aides et Réseaux

des bons d'achat pour soutenir les commerçants, Aides et Réseaux

Sauver la
trésorerie
des commerçants. C’est l’objectif que se sont fixé plusieurs plateformes de soutien qui fleurissent sur Internet. Parmi elles, le site soutien-commercants-artisans.fr a déjà permis de récolter plus de 1,5 million d’euros. Le principe : soutenir les commerces de proximité grâce à un système de bons d’achat de 20, 50 ou 100 euros. Créée le 23 mars, l’initiative recense plus de 5.000 libraires, fleuristes ou restaurateurs. Des chiffres qui continuent d’augmenter, d’après Jonathan Chelet, son créateur : « Nous comptabilisons près de 400 demandes d’inscription par jour et 100.000 euros de commandes. » Le ticket moyen serait, lui, de 55 euros.

Une fois sur les plateformes, reste à convaincre ses clients de faire un geste. « Le plus important, c’est la communication. Les commerçants qui tirent leur épingle du jeu sont souvent des librairies indépendantes qui ont créé une véritable communauté car elles sont habituées à une concurrence sévère », détaille Jonathan Chelet, également cofondateur de Petitscommerces, une entreprise valorisant les commerces de proximité sur Internet.

Réseaux sociaux et newsletter

Parmi les libraires visibles sur la plateforme, Julie Tetue a ouvert La Méridienne il y a seulement six mois. La commerçante de Fleurance (Gers) a vu d’un bon oeil la création de telles plateformes. « Beaucoup de clients demandaient la mise en place de bons d’achat. Ces sites Internet simplifient les démarches », explique-t-elle.

 

Pour communiquer sur l’initiative, la gérante a misé sur les réseaux sociaux mais également sur
une newsletter
. « J’avais commencé à récolter des adresses e-mail pour lancer une lettre d’information, confie-t-elle. Le confinement a accéléré les choses. » Une démarche qui semble porter ses fruits : une centaine de clients a passé commande.

Affichage en boutique

La présence sur les sites de soutien est aussi l’occasion de mobiliser au-delà de sa clientèle habituelle. « Environ 50 % des bons d’achat sont souscrits par des personnes qui ne sont pas mes clientes. Cela permet de se faire connaître », confirme Bernadette Hirsch, propriétaire du magasin de prêt-à-porter Mademoiselle H, ouvert en 2008 en Gironde. Pour être encore plus visible, la commerçante a choisi d’imprimer certains visuels disponibles sur les plateformes et de les afficher dans sa vitrine. « La boutique est située à côté d’un supermarché. Cet affichage permet d’interpeller les passants », indique la propriétaire.

Bernadette Hirsch a choisi d’afficher dans sa vitrine une affiche renvoyant vers le site soutien-commercants-artisans.fr.
– Bernadette Hirsch

A Juvisy-sur-Orge (Essonne), le restaurant La Belle Epoque affiche également le site Internet de soutien sur une pancarte visible depuis l’extérieur. L’union fait aussi la force, à en croire Isabelle Bovo, qui a ouvert son restaurant, avec son mari Stéphane, en 2008. « Nous avons relayé l’initiative sur notre site Internet et Facebook. La mairie, la chambre de commerce et d’industrie et les différents commerçants autour de nous jouent également le jeu en publiant sur leurs pages de réseaux sociaux », affirme Isabelle Bovo. Un constat que partage Julie Tetue : « Mutualiser la communication avec d’autres commerçants ou des relais locaux permet d’avoir une force de frappe plus importante. »

Authenticité

Pour autant, pas question de « surcommuniquer », selon les trois commerçantes. « Il faut user des réseaux sociaux avec parcimonie. Vous demandez aux clients de faire un geste en votre faveur, revenir à la charge trop souvent n’est pas opportun », explique Isabelle Bovo.

Julie Tetue mise aussi sur la transparence : « Pour beaucoup de clients, les questions de chiffre d’affaires et de trésorerie sont assez floues. J’ai choisi d’être transparente sur les difficultés de l’entreprise sans pour autant inspirer la pitié. Culpabiliser les consommateurs ne serait pas très productif. »

Certains commerçants n’hésitent pas à « booster » leurs publications sur les réseaux sociaux afin de toucher un maximum de personnes. « L’effet est visible sur les chiffres de certaines boutiques, souligne Jonathan Chelet. Mais il ne faut pas oublier que la clé reste une communication authentique qui mette en avant le caractère unique de ces commerces de proximité. »

Les plateformes de soutien se multiplient

Pour aider les commerçants et renflouer les trésoreries, de nombreux sites de soutien ont été créés. En voici quelques-uns.aidonsnosrestaurants.frjaimemonbistrot.frjesoutiensmalibrairie.comsauvetoncommerce.frsauvetonresto.iosauvonsnoscommerces.orgsoutien-commercants-artisans.fr

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