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Le Syntec Numérique et Tech’in France s’unissent pour créer Numeum, La communauté

Le Syntec Numérique et Tech'in France s'unissent pour créer Numeum, La communauté

Parler d’une seule voix. Voilà tout l’enjeu de la fusion annoncée le 18 juin par le Syntec Numérique, le syndicat des entreprises de services du numérique et de conseils en technologies, et Tech’In France, l’association de représentation des éditeurs de logiciels. La nouvelle entité est baptisée Numeum.

Au total, Numeum sera le porte-voix de 2.300 entreprises de la tech française. Elles réalisent 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France et emploient 530.000 personnes dans l’Hexagone. « Une partie des entreprises, qui seront valorisées 100 milliards d’euros en 2030, et dont rêve le président Macron, se trouvent dans Numeum », pointe Pierre-Marie Lehucher, l’ancien patron de Tech’In France devenu coprésident de Numeum.

Tensions historiques

Après avoir tergiversé pendant quinze ans sur l’éventualité d’une fusion, les deux principales associations de représentation du secteur du numérique ont accéléré un peu avant le début de la pandémie de Covid-19. Bercy, en particulier Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications, appelait de ses voeux un tel rapprochement entre des interlocuteurs qui se succédaient dans son bureau avec un discours parfois similaire.

Mais la démarche a évidemment nécessité beaucoup de discussions et d’explications en interne. Les intérêts des éditeurs qui développent les logiciels n’étant pas forcément les mêmes que ceux des ESN, qui les distribuent, les tensions entre les deux camps étaient nombreuses par le passé. Historiquement, l’Afdel, l’ancêtre de Tech’In France, était d’ailleurs né d’une scission avec le Syntec Numérique.

Consensus et divergence

« S’unir fait davantage sens aujourd’hui alors que les enjeux du numérique concernent tout le monde au-delà de nos seules entreprises et que le modèle du logiciel en tant que service rapproche les ESN et les éditeurs », assure Godefroy de Bentzmann, l’ancien patron du Syntec Numérique devenu coprésident de Numeum. Les deux coprésidents occuperont la fonction pendant au moins un an.

Numeum compte se positionner prochainement sur des dossiers comme le cloud de confiance, [[586348]] et la régulation européenne des plateformes. Sur certains sujets, le syndicat devra toutefois concilier des positions qui restent divergentes. Par exemple, les ESN sont poussés par la demande de leurs clients à distribuer des logiciels anglo-saxons comme ceux de Microsoft ou Google alors que les éditeurs de logiciels peinent à les concurrencer sur le plan commercial.

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