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Les aides à l’apprentissage prolongées jusqu’au 30 juin 2022, Gestion-trésorerie

Les aides à l'apprentissage prolongées jusqu'au 30 juin 2022, Gestion-trésorerie

Attention à ne pas casser la dynamique de l’apprentissage. Jeudi 2 septembre, à l’occasion des rencontres bilatérales du Premier ministre avec les partenaires sociaux , les leaders patronaux ont alerté le gouvernement sur les risques de réduire au 31 décembre les aides exceptionnelles aux entreprises qui embauchent un jeune alternant. Message reçu : ce lundi 6 septembre, Jean Castex a annoncé que le dispositif actuel serait prolongé de « six mois supplémentaires », jusqu’au 30 juin 2022. Les aides aux contrats de professionnalisation sont aussi concernées, précise-t-on au ministère du Travail.

Hausse de 42 % en 2020

« Les résultats sont là » en matière d’insertion professionnelle, s’est félicité le Premier ministre qui intervenait à Lyon au salon Global Industrie. « Nous croyons à l’apprentissage », a-t-il insisté, soulignant un « record historique » de plus de 500.000 contrats d’apprentissage signés l’an dernier.

Selon les données publiées par la Dares, la direction de la recherche du ministère du Travail, 525.600 contrats ont en effet été recensés en 2020, en hausse de 42 % par rapport à l’année précédente. La quasi-totalité concerne le secteur privé : seuls 15.300 contrats ont été conclus dans le public en 2020, à peine plus qu’en 2019. Le millésime 2021 a démarré sur les chapeaux de roue : sur les six premiers mois de l’année, privé et public confondus, la Dares a recensé près de 65.000 contrats signés contre quelque 20.000 en 2020 et 16.000 en 2019. Ils ont donc plus que triplé.

Les aides à l’apprentissage prolongées de six mois

La perspective d’une baisse des aides à la fin du premier trimestre a joué. Les signatures se sont accélérées sur les trois premiers mois de 2021 (50.000 contrats). L’annonce mi-mars d’un prolongement du dispositif jusqu’au 31 décembre a ralenti le rythme (environ 15.000 contrats nouveaux au deuxième trimestre). Mais il est resté plus soutenu que les années précédentes, avec trois fois plus de contrats conclus qu’avant la crise, en 2019.

Chapeaux de roue

La prime prévue dans le cadre du plan Un jeune, une solution est, il et vrai, très incitative. Elle s’élève à 5.000 euros pour un mineur et 8.000 euros pour un majeur pour la première année. Elle couvre ainsi 100 % du salaire de l’apprenti de moins de 21 ans et 80 % du salaire d’un apprenti de 21 à 25 ans. Ce dispositif a été substitué au mécanisme lancé au début de la crise, qui prévoyait une aide plafonnée à 4.125 euros la première année, à 2.000 euros la deuxième puis à 1.200 euros les troisième et quatrième année.

L’apprentissage a prouvé son efficacité en matière d’insertion professionnelle. Avant la crise, six mois après leur sortie d’un Centre de formation des apprentis (CFA), 62 % des apprentis se retrouvaient en emploi salarié, selon une étude publiée il y a quelques mois par la Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance de l’Education nationale. Un taux qui varie de 53 % après un CAP à 73 % après un brevet professionnel.

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