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Vertical Square grandit vite en enchainant les rachats par LBO, Racheter et Fusionner

Vertical Square grandit vite en enchainant les rachats par LBO, Racheter et Fusionner

Le groupe de communication Vertical Square a bouclé sa dixième acquisition en trois ans d’existence avec le rachat récent de Studio B 52 à Bordeaux. Afin de mener cette stratégie de croissance externe à grande vitesse, la PME de 50 personnes pour 6 millions d’euros de chiffre d’affaires, utilise toujours le même procédé : le rachat avec effet de levier, Leverage Buy Out (LBO).

Un
LBO est un mécanisme d’endettement
qui consiste à rembourser les fonds empruntés pour le rachat grâce aux profits dégagés par l’entreprise acquise. C’est pourquoi Vertical Square ne s’intéresse qu’à des agences rentables, capables de rembourser leur propre rachat.

Le « portrait-robot » d’une cible ? « Saine financièrement, entre 20 et 25 ans d’existence pour être bien ancrée dans sa région, un dirigeant charismatique et des clients fidèles », répond Yann Rambaud, président fondateur de Vertical Square en 2017. Pour dénicher des entreprises correspondant à ces critères, le dirigeant fait appel à des plateformes spécialisées dans la mise en relation entre cédants et repreneurs.

Maillage régional

Le financement d’une acquisition par LBO présente quelques avantages. D’abord le mécanisme permet à une PME de réaliser des opérations plus ambitieuses, des rachats qu’elle n’aurait pas eu les moyens de mener seule, puisqu’une partie de la somme fait l’objet d’un prêt. Memo Bank, l’établissement qui a accompagné la reprise de Studio B52, finance généralement les dossiers à hauteur de 70 %, seul ou en co-financement avec d’autres banques. Reste donc à la charge du repreneur 30 % du montant total.

Cette stratégie de LBO a permis à Vertical Square de grandir rapidement tout en évitant d’ouvrir le capital à des investisseurs extérieurs. Yann Rambaud qui tient à son indépendance possède toujours 90 % des parts de la société, le reste ayant été attribué à des managers clé. Grâce à ces rachats d’entreprise, le groupe de communication a pu compléter son offre de services et étendre son activité à une grande partie du territoire, en un temps record, trois ans à peine. Pour renforcer son maillage national, l’entreprise prévoit cette année de quatre à six nouvelles acquisitions, toujours via des LBO à Lyon, Nice, Strasbourg et Paris.

Yann Rambaud, fondateur du groupe Vertical Square.
– DR

Ambition internationale

L’intégration et la gestion d’une galaxie de dix entités a obligé la maison mère à mettre en place une nouvelle organisation. Cinq directions régionales ont été créé en septembre 2020. Sur sa zone géographique, chaque direction est chargée de chapeauter l’ensemble des agences, de coordonner leurs activités et de fédérer les équipes. Cet effort de structuration engendre des coûts de gestion supplémentaires mais permet de gagner en efficacité opérationnelle, selon le dirigeant d’entreprise.

Spécialisé dans le Retail, l’immobilier ou les métiers du juridique, des secteurs qui ont plutôt bien traversées la crise, Vertical Square vise les 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021 avec un effectif de 80 personnes.

L’an prochain, son ambition est de passer à l’échelle internationale. La stratégie ressemblera à celle menée en France avec la reprise d’agences de communication globale en Allemagne, Angleterre ou Espagne. Sauf que, pour financer ces acquisitions à l’international, l’entreprise envisage une levée de fonds de 4 à 5 millions d’euros auprès de Family Offices ou de fonds d’industriels.

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